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Actuellement, aucun élevage de porcs n’est touché par le virus incurable de la peste porcine. Découverte sur des cadavres de sanglier en province du Luxembourg le 13 septembre dernier, la maladie menace nos exploitations porcines. L’abattage préventif de porcs sains est inéluctable pour éviter la crise.

L’abattage préventif de porcs sains: une nécessité

Pour éviter la contagion au secteur porcin, représentant 1,5 milliard € et 15.000 emplois en Belgique, il fallait des décisions fortes. Parmi celles-ci, une aire de confinement de 63.000 hectares et l’abattage des porcs sains à l’intérieur de cette zone.

Denis Ducarme, ministre fédéral de l’Agriculture, confirme la décision de l’abattage. Grâce à un travail conjoint réalisé avec des experts de la Commission Européenne, le ministre a très vite jugé évidente la décision de l’abattage préventif afin de lutter contre la peste porcine africaine. Neuf autres pays européens ont déjà agi de la sorte. Grâce à cette méthode, la Tchéquie a pu circonscrire ce virus.

Indemnités pour les éleveurs

Les 58 éleveurs présents dans la zone de confinement se verront accompagnés. Le financement des indemnités sera soutenu par la Commission Européenne et le Fonds de Santé Animale à hauteur de 50% chacun. Toutefois, le gouvernement se veut proactif et indemnisera les éleveurs avant même de recevoir l’argent de la Commission.

De plus, les indemnisations se font sur base de paramètres spécifiques afin d’être au plus près du juste prix. Le marché porcin actuel étant à la baisse, les indemnisations se baseront sur le prix du porc 5 semaines avant la crise. Les frais d’expertise et d’abattage sont pris en charge, et des dispenses de cotisations sont également possibles.

Éviter une nouvelle baisse du prix du porc

Denis Ducarme veut que la solidarité s’organise dans la filière porcine. Il réclame notamment, de la part de la distribution, un prix juste et non-bradé.