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Le Comité d’étude sur le vieillissement a présenté son rapport annuel. Celui-ci vise à analyser les conséquences à long terme du vieillissement de la population. Ce même Comité d’étude confirme aujourd’hui l’effet bénéfique de la réforme des pensions sur la réduction du coût budgétaire du vieillissement.

En comparaison au rapport de 2016, le rapport de 2017 intègre par ailleurs la réforme de la prise en compte des périodes d’études dans le calcul de la pension. Celle-ci permet une réduction supplémentaire du coût du vieillissement de 0.1%.

Le risque de pauvreté des pensionnés se réduit

Le rapport de 2017 confirme encore que le risque de pauvreté des personnes âgées se réduit. Il atteint un niveau proche de celui de la population totale. Cette tendance se poursuivra jusqu’en 2060.

Le relèvement des minima et de la GRAPA (La Garantie de revenus aux personnes âgées) expliquent en grande partie cette réduction du risque de pauvreté. Depuis 2015 en effet, la pension d’un isolé avec une carrière complète dans le régime des salariés dépasse le seuil de pauvreté. Compte tenu de l’alignement sur la pension minimum des travailleurs salariés à partir d’août 2016, la pension minimum d’un travailleur indépendant dépasse désormais également ce seuil. Ajoutons une autre raison : le taux accru des femmes au marché du travail. Leur carrière s’allonge, ce qui fait donc diminuer le nombre de petites pensions.

Une réforme des pensions bénéfique

Pour le Ministre Bacquelaine, « Les conclusions du Comité d’étude sur le vieillissement confirment que le risque de pauvreté des retraités a diminué. Cette tendance se poursuivra jusqu’en 2060. Ces conclusions ne peuvent donc que me réjouir.  L’objectif du Gouvernement : porter progressivement les prestations minimales de sécurité sociale et d’aide sociale au-delà du seuil de pauvreté européen. Et c’est en bonne voie de réalisation. La réforme des pensions permet donc de réduire le coût de vieillissement à terme. »