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Le président du MR Olivier Chastel a pris connaissance des préférences du président du Parti Socialiste Elio Di Rupo en matière de coalitions après les élections de 2019. « Elio Di Rupo confirme l’analyse faite par le Mouvement Réformateur depuis l’été 2017 », constate Olivier Chastel. « En effet, l’électeur francophone a maintenant le choix entre deux offres clairement identifiées. La première, de centre-droit est une coalition ambitieuse, réformatrice, ouverte au changement. La seconde, clairement marquée à gauche, réunit le Parti Socialiste, Ecolo et Défi. Elio Di Rupo officialise donc la création d’un nouveau Pôle des gauches, qui était déjà visible lorsque, l’été dernier, Olivier Maingain a préféré rester scotché au Parti Socialiste à Bruxelles plutôt que de tenter de donner un nouveau souffle à une Région fragilisée », poursuit le président du MR.

 

Si Olivier Chastel se félicite de cette clarification du paysage politique francophone, il met aussi en garde. « Depuis 2014, le gouvernement fédéral de Charles Michel a rendu le pays plus stable, plus prospère et plus sûr », explique le président du MR. « Depuis 2017, le gouvernement wallon de Willy Borsus travaille dans le même objectif, en mettant l’accent sur l’augmentation du pouvoir d’achat et la création d’emplois. Avec ce pôle des gauches du côté francophone, face à une Flandre au centre-droit, c’est la porte ouverte à de nouvelles négociations institutionnelles. C’est donc un danger pour la stabilité du pays et la poursuite de son redéploiement économique ».

 

Pour Olivier Chastel, l’axe libéral est le seul capable de relever les défis auxquels notre pays fait face en matière de politique socio-économique, de sécurité, d’immigration ou de climat. « Si les électeurs nous en donnent la possibilité, nous continuerons donc à réformer notre pays au sein d’une coalition de centre-droit », conclut le président du MR.