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Un accord historique entre le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Gouvernement fédéral va permettre la création de 744 numéros INAMI pour 2028 et de 929 numéros INAMI pour 2029. Tous les étudiants francophones auront désormais la garantie d’obtenir un numéro INAMI à la sortie de leurs études.

C’est une excellente nouvelle pour les étudiants en médecine, mais aussi pour tous les francophones qui disposeront dorénavant d’un nombre de médecins calqué sur les besoins réels. Grâce à la Ministre francophone de l’Enseignement Supérieur Valérie Glatigny et au Ministre-Président Pierre-Yves Jeholet, jamais les quotas de médecins diplômés n’auront été aussi élevés en Fédération Wallonie-Bruxelles. Il s’agit quasiment d’un doublement des quotas précédents qui étaient fixés à 505. L’épée de Damoclès qui pesait sur chaque étudiant en médecine durant l’ensemble de son cursus est définitivement supprimée.

Dès cette année, les étudiants entreront dans les études via un concours d’entrée, et non plus un examen. Le nombre d’entrants sera mis en adéquation avec le nombre de diplômés futurs afin d’assurer la prévisibilité et de garantir la qualité de la formation.

L’accord conclu avec le Gouvernement fédéral met donc un terme à une saga politique qui dure depuis plus de 25 ans. Tous les étudiants actuellement dans le cursus de médecine auront dorénavant la garantie d’obtenir un numéro INAMI à la sortie de leurs études et de pouvoir exercer leur métier. En Fédération Wallonie-Bruxelles, il y a actuellement environ 6.000 étudiants dans le cursus qui viendront renforcer l’offre de terrain dans les mois et années à venir. Les quotas correspondants pour les années 2017 à 2022 étaient de 3.132. L’accord est donc une réponse immédiate pour lutter contre la pénurie de médecins.

L’augmentation du nombre de numéros INAMI dans les années à venir s’explique aussi par le travail de la Commission de planification médicale fédérale, qui objective les besoins dans chaque partie du pays.

Cet accord permettra d’augmenter réellement le nombre de médecins en Belgique francophone et d’assurer la présence de médecins généralistes en zone de pénurie. Pour le MR, cet accord est donc bien plus efficace que le financement public d’un nouveau Master en médecine à Mons ou à Namur, qui aurait dilapidé des moyens publics supplémentaires si le MR n’avait pas obtenu que ces cursus soient financés par les fonds propres de ces universités.