Cette semaine, on vous emmène dans la Cité ardente avec Diana Nikolic, conseillère communale depuis 2006 et actuelle Cheffe de groupe MR au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Et, évidemment, on va parler du tram… mais pas que !
Diana, tu es conseillère communale depuis bientôt 17 ans à Liège. Comment perçois-tu ce mandat d’élue locale, surtout dans une grande ville comme Liège ? Quels sont les défis des grandes villes ?
17 ans, vraiment, déjà ? J’ai vu plein de choses évoluer positivement mais d’autres stagner aussi. Liège regorge d’atouts à commencer par ses habitants, ses commerçants, son offre culturelle, son énergie… mais je suis lucide sur ses faiblesses. Mobilité, toxicomanie de rue et mendicité intrusive sont autant d’ombres au tableau. Sans parler du taux de chômage, gros souci pour tout le bassin liégeois et particulièrement à Liège. Tant pour le niveau de bien-être des habitants que pour notre tissu économique.
Tu t’en doutes, quand on parle de Liège, on parle du… tram. Où en est ce dossier ?
Le tram était censé rouler en octobre 2022. Il est finalement annoncé pour fin janvier 2025. Ce dossier est une telle succession de catastrophe qu’on en vient à se réjouir qu’il roule un jour. La priorité doit vraiment être de garantir la fin des travaux le plus rapidement possible mais je le dis très clairement : il faudra aussi, à un moment donné, faire la lumière sur les causes et les conséquences et les responsabilités de cette gestion calamiteuse.
Depuis les bancs du Conseil communal, tu as fait la proposition que la ville s’empare davantage du problème des métiers en pénurie, peux-tu nous en dire plus ?
Le FOREM ne remplit pas suffisamment sa mission de mise à l’emploi. Qui devrait être de connecter au quotidien les besoins des employeurs liégeois aux travailleurs potentiels (les chômeurs de longue durée, mais aussi les étudiants, intérimaires, personnes en quête d’une reconversion…). La Ville de Liège pourrait, via un échevinat de l’Emploi, mettre en place une véritable politique de l’emploi, assortie d’objectifs chiffrés, au niveau local.
En plus de ce mandat local, tu es aussi cheffe de groupe au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, comment concilies-tu ces deux mandats ?
Ça demande bien sûr une certaine organisation, mais j’ai toujours jongler entre mon engagement politique et mon boulot voire une activité d’indépendante à titre complémentaire. Certaines matières se retrouvent aux niveaux de pouvoir. Mes mandats à la Ville de Liège, à la Fédération et à la Région me permettent d’avoir une approche transversale.
Pour terminer, un bon plan pour cet été à Liège ?
Il se passe toujours quelque chose à Liège ! Ce week-end, par exemple, c’est le FADA, un festival de street food et culture. Mais l’été à Liège, ce qui est incontournable, ce sont les festivités du 15 août, qui s’étalent en fait du 12 au 16 ! Et j’invite tout le monde à me retrouver aussi lors de mon Afterwork chez Côté Cour Côté Jardin, le 14 septembre. Ce sera toujours l’été !
