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Agée de 24 ans, Charlotte est Echevine à Namur depuis les élections communales de 2018. 3ème score de la liste en 2018 avec 993 voix, 3ème score de la liste européenne en 2019 avec 33.558 voix, cette nouvelle venue en politique a depuis démontré son attachement à sa ville et son engagement entier au service des Namuroises et des Namurois. 

Ses compétences scabinales (propreté publique, bien-être animal, l’état-civil et l’éco-consommation notamment) sont dans l’air du temps et Charlotte relève tous les défis pour répondre aux attentes de ses concitoyens. 

C’est semaine, notre rubrique « Près de chez vous » va à la rencontre d’une de nos plus jeunes échevines wallonnes, alors rendez-vous au Grognon ! 

 

Charlotte, nous sommes maintenant a mis-mandature, satisfaite du bilan jusqu’à présent ? La politique communale, c’est toujours une passion ?

Oui, à fond! C’est clair qu’il a fallu prendre le rythme au début d’autant qu’il s’agit de mon premier mandat politique et que je me retrouve directement échevine de la troisième ville de Wallonie mais aujourd’hui je suis super impliquée dans mes matières et dans la gestion de notre capitale Régionale!

C’est d’autant plus excitant qu’on est en pleine mutation de notre ville et que je suis super ravie de participer à cette cure de jouvence qui va relancer Namur pour quelques décennies à venir !

Au niveau des compétences que j’exerce, je suis en contact permanent avec les citoyens namurois et je m’implique à 200% pour améliorer leur quotidien! A niveau du Collège, on met le grand braquet pour que Namur puisse répondre aux enjeux du futur tout en restant à l’écoute des besoins de ses habitants.

Et je suis fière de la gestion exemplaire de notre Ville notamment en matière budgétaire en comparaison à ce qui se fait ailleurs en Wallonie.

Tu as récemment mis en place l’opération « Click » fruit d’un partenariat entre Fost Plus (en charge du recyclage des emballages ménagers en Belgique) et la Ville de Namur, pour améliorer la propreté. Peux-tu nous en dire plus ?

Le Click c’est une nouvelle manière d’aborder la propreté publique qui récompense les bons comportements citoyens et qui s’appuie sur des outils modernes et ludiques qu’on utilisait pas avant.

Dans la lutte contre les incivilités, il faut manier le bâton et la carotte. Ici on travaille l’aspect positif sans toutefois négliger la répression sur le terrain.

Concrètement, le citoyen qui s’inscrit dans la démarche peut scanner les déchets qu’il ramasse avant de les jeter et collecte une monnaie virtuelle qu’il peut ensuite échanger dans les commerces locaux.

C’est aussi une démarche volontariste pour accélérer la collecte des déchets recyclables dans l’espace public. Grâce à cette collaboration nos déchets communaux sont envoyés dans un centre de pré-tri, ce qui permet d’extraire entre 20 et 25% de matière recyclable.

C’est énorme et c’est un grand pas en avant pour répondre aux objectifs européens de taux de récolte des emballages recyclables à l’horizon 2030.

En attendant que la Région wallonne prenne des décisions en la matière, on n’a pas voulu regarder passer les trains et j’ai accepté de collaborer avec Fost Plus sur ce projet. Il s’agit d’une véritable collaboration car depuis le début on influence pas mal l’évolution de l’outil.

Pour améliorer le cadre de vie à Namur et la propreté publique, tu cherches les meilleures solutions et tu n’hésites pas à t’inspirer de ce qui se fait de mieux dans les autres villes européennes. En participant aux rencontres organisées par « l’Association des villes pour la propreté publique », as-tu pu puiser de nouvelles idées ?

Ce qui est sûr, c’est que la propreté publique est une problématique qui touche tout le monde à différent niveau. Je ne connais pas une commune qui ne soit pas impactée et encore moins les grands noyaux urbains comme ici à Namur. Et comme le dit le proverbe :  “ensemble on va plus loin”, c’est pour cela que j’apprécie participer à ces réunions qui nous permettent de partager, d’aller s’inspirer et même d’inspirer puisque j’ai eu la chance d’être oratrice lors des dernières rencontres européennes de la propreté publique à Paris.

On travaille d’ailleurs avec BeWapp pour importer ce concept en Wallonie pour améliorer le transfert d’expérience entres communes wallonnes. Dans des matières comme celle-ci, cela ne sert à rien de bosser seuls dans notre coin, on a tout à gagner à se parler et je suis contente de participer à cette dynamique. Au niveau inspiration, nous avons mis en place sur notre territoire la « rubalise » des dépôts clandestins qui donne d’assez bons résultats sur le terrain.

Fille de Frédéric et nièce de Christophe, tu t’es également confrontée aux caméras … après ton expérience de figuration dans « les Misérables » pour la BBC, tu souhaites persévérer sur le petit écran ?

Malheureusement il est trop tard pour intégrer le casting d’un Harry Potter, ça restera un rêve d’enfant pour moi! Blague à part, la génération dont je fais partie est très sensible au contenu audiovisuel, c’est pour ça que j’essaie d’avoir une communication très moderne et très dynamique. Je trouve ça hyper important de pouvoir montrer ce qu’on fait et faire ce qu’on dit! D’ailleurs restez attentif aux médias du MR, il y a une surprise qui va arriver assez vite ! Rejoignez moi sur les réseaux pour en (sa)voir plus !