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Cap sur la commune de Wasseiges, en province de Liège où nous rencontrons le bourgmestre Thomas Courtois.

Arrivé à la tête de la commune en 2017, conforté par les citoyens en 2018, il gère cette petite commune avec, comme maître-mot, la proximité.

 

 

 

Tu as pris le mayorat quelques mois avant les élections communales de 2018 en succédant à Joseph Haquin qui souhaitait mettre la jeune génération en avant. Comment cela s’est-il passé ?

En fait, ce changement au collège s’est passé naturellement. Je suis entré au collège en 2006 et donc j’étais prêt. Joseph Haquin m’avait préparé et est resté disponible pour me conseiller mais jamais dans un rôle de belle-mère. De plus, nous sommes toujours très soudés au sein du collège communal.

Wasseiges compte près de 3.000 habitants. Y’a-t-il selon toi de grandes différences entre gérer une petite commune et une grande ville ?

Oui et non. Les responsabilités sont les mêmes mais évidemment, il y a plus de dossiers dans les communes de plus grande taille. La différence notoire à mon sens, c’est le nombre de personnes qui travaillent au sein du cabinet du bourgmestre des grandes villes. A Wasseiges, il n’y en a pas…

Dernièrement, tu as fixé un cap avec la réalisation de travaux de lutte contre les inondations. Wasseiges a-t-elle été beaucoup touchée ? Comment gère-t-on cela comme élu local ?

Nous avons été touchés par des inondations en juillet 2021 et mai 2022 (par chance, moins que les communes de Trooz ou Pepinster). Humainement, c’est difficile, les mêmes citoyens touchés 2 années d’affilées. Il faut être sur le terrain, rassurer… Ensuite, il faut analyser et réaliser les travaux nécessaires tout en sachant qu’il est très difficile de prévoir tous les caprices de Dame nature.

Tu es très attaché à la proximité. Après plusieurs années de mayorat, quel bilan tires-tu de cette façon de gérer au plus près des citoyens ?

Je suis satisfait de cette manière de fonctionner. Beaucoup d’habitants ont mon numéro de téléphone et n’hésitent pas à s’en servir, c’est apprécié par eux. Tout le monde ou presque connait mon adresse et s’y arrête pour avoir des renseignements. La difficulté réside à trouver le juste équilibre entre vie publique et vie privée.

Enfin, on parle beaucoup de fusion de communes ou de supracommunalité. Depuis Wasseiges, comment voit-on cela ? Quel est ton avis ?

Je suis pour la supracommunalité pour pouvoir engager des spécialistes à plusieurs petites communes et dans divers domaines (ex : architecte, chef de travaux,…). Je suis totalement contre une fusion tout d’abord parce que les citoyens n’en veulent pas, ils digèrent seulement celles de 1976, mais aussi et surtout parce que les petits villages seront les parents pauvres. J’ai surtout l’impression que la volonté des plus grosses entités est de pouvoir englober la capacité d’emprunt des plus petites…