Le député fédéral neupréen plaide pour une vision stratégique et prospective, impliquant un mix énergétique alliant le renouvelable et le nouveau nucléaire.
Selon la DH, après avoir accepté à contrecœur de prolonger l’existence de deux réacteurs nucléaires belges (Doel 4 et Tihange 3), les partis écologistes semblent maintenant très frileux à l’idée de soutenir le développement du nucléaire nouvelle génération, qui se présente sous la forme de petits réacteurs modulaires (SMR). Le gouvernement fédéral a pourtant octroyé un premier budget de 100 millions d’euros pour la recherche en la matière. Jean-Marc Nollet estime désormais que l’on peut s’en passer.
Mathieu Bihet dénonce ce manque de bonne gouvernance. « Comment peut-on dire que l’on va dépenser 100 millions d’euros dans la recherche en matière de SMR et ensuite dire que l’on va mettre ces études à la poubelle », s’étonne-t-il. « À quoi va servir cet argent si on ne veut finalement pas du SMR ? C’est contre-intuitif », déclare-t-il dans la dH. Le député fédéral estime que la sécurité d’approvisionnement dans une vision stratégique à long terme ne s’improvise pas. L’argent public investit dans la recherche ne peut être gaspillé de la sorte.
Pour le MR, Il faut en effet une énergie décarbonée et en quantité suffisante pour assurer notre approvisionnement et notre indépendance, mais aussi une énergie peu chère pour lutter contre la précarité énergétique. Rappelons que, dans le dernier baromètre du journal Le Soir, 6 belges sur 10 se prononcent en faveur de la prolongation du nucléaire.
Plus que jamais, c’est donc aujourd’hui qu’il faut poser les jalons d’un mix énergétique durable et ambitieux pour éviter que la lumière ne s’éteigne. Il est donc aussi grands temps que les partis verts clarifient leurs intentions.
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