Skip to main content

 

Cette semaine, notre rubrique nous mène à Durbuy, en Province du Luxembourg.

Nous y avons rencontré Pablo Docquier, notre échevin de la Jeunesse, de la Communication, du Tourisme, des jumelages et relations extérieures, de la Culture, du Plan de Cohésion sociale, de l’Egalité des chances.

Malgré sa renommée de plus petite ville du monde, Durbuy est aujourd’hui parmi les 15 communes les plus étendues de Belgique. Il y a donc beaucoup de travail pour ce jeune Tohognois de 31 ans.

 

En 2018, après ton premier scrutin, fort du 3ème score de la liste, tu intègres directement le Collège communal. Était-ce une surprise ? Quel est ton parcours politique et tes aspirations pour le futur ?

Forcément très surpris car c’était mes premières élections et donc mon baptême du feu ! Intégrer un collège pour une première participation est très motivant. De plus, les compétences attribuées sont des matières qui me parlent et qui me passionnent. J’ai pu, dès le début, mettre en place des projets défendus durant la campagne.

Je n’avais aucune expérience en politique en tant qu’acteur. Cependant, la politique m’intéressait depuis le plus jeune âge. En effet, déjà fort jeune, j’appréciais regarder des émissions telles que « Controverses », « Des paroles et des actes », etc.

Mes aspirations pour le futur, c’est de continuer à m’investir dans ce qui me passionne, travailler les matières qui me plaisent et défendre au mieux les projets auprès des pouvoirs subsidiants.

Tu es échevin du Tourisme de la plus petite ville du monde, reconnue comme l’un des sites phares du tourisme wallon. Nous savons que vous avez beaucoup souffert de la pandémie et des inondations exceptionnelles de juillet 2021, comment as-tu vécu ces deux dernières années et comment envisages-tu l’avenir ?

C’étaient 2 années très compliquées ! Le manque de recul et de connaissances par rapport à la pandémie ont donné lieu à des prises de décisions du fédéral courageuses mais ne permettant pas à l’ensemble du secteur touristique (dont les attractions, l’Horeca, les discothèques et d’autres) de pouvoir avoir des projections, ne fut-ce qu’à court terme .

Nous avons régulièrement été sollicités par les professionnels du tourisme local pour différentes questions auxquelles nous n’avions pas forcément de réponse.

Par ailleurs , la pandémie a eu un coût important sur les finances locales : moins de rentrées de parking, levée de taxes sur les nuitées, etc.

Au niveau des inondations, cela a été une véritable catastrophe. J’étais en vacances en Provence quand la catastrophe a débuté… Le soir même, nous avons replié les valises pour arriver 10h plus tard à Bomal et Durbuy où l’eau venait de se retirer. Après son passage, elle a laissé place à un spectacle apocalyptique, des habitations dévastées, des murs couchés, des ponts cassés, des infrastructures sportives rasées…

Heureusement, nous n’avons déploré aucun décès alors que d’autres communes ont été bien plus impactées, notamment sur le plan humain avec des drames inconsolables.

Ce désastre a laissé place à une magnifique entraide et solidarité. En effet, citoyens , voisins,  bénévoles, énormément de personnes originaires de tout le pays sont venues aider tout un chacun pour déblayer, nettoyer, reconstruire, consolider les biens démolis et endommagés. A l’heure actuelle , les stigmates de ces inondations sont encore bien présents. La commune de Durbuy s’est cependant vite relevée. Elle continue et continuera à accueillir ses touristes avec du personnel et des infrastructures de qualité!

L’arrivée en 2016 du « serial investisseur » Marc Coucke à Dubruy a créé des remous. Comment, en ta qualité d’échevin du Tourisme, tu as réussi à maintenir l’identité de la Ville ? Comment la commune trouve-t-elle l’équilibre entre les enjeux publics et privés ?

Les investissements consentis par le groupe de Mr. Coucke ont permis de moderniser et d’améliorer la structure d’accueil et l’offre touristique sur la Commune de Durbuy. La Commune a été consultée lors de chaque projet et les remarques ont été formulées quand les dossiers l’imposaient. Les partenariats privés / publics sont indispensables lorsque les budgets sont importants et que les projets touchent directement ou indirectement les citoyens.

Le dialogue doit rester constant avec l’ensemble des investisseurs et je reste, à cet égard, à l’écoute des remarques formulées par l’ensemble des acteurs touristiques et des citoyens.