Ce samedi, nous vous emmenons dans la Cité du Doudou où nous rencontrons un jeune conseiller, Mathieu Veltri.
Montois depuis son enfance, et plus précisément havrésien, il nous raconte son engagement quotidien auprès des concitoyens montois et des Jeunes MR en tant que coordinateur de projets locaux.
Mathieu, tu es actuellement conseiller communal à Mons. Comment se prépare un conseil communal avec Georges-Louis Bouchez comme chef de file ? Quelles sont tes matières de prédilection, tes combats ?
Les conseils communaux à Mons se préparent certainement comme tout autre conseil ailleurs dans le pays. Nous organisons systématiquement une réunion de groupe avant chaque séance de conseil. Durant celle-ci, nous passons en revue tous les points, nous arrêtons des positions communes et nous organisons nos prises de paroles. Georges-Louis nous laisse une grande liberté d’expression. Même si le combat politique n’est pas évident chez nous, je trouve avoir eu beaucoup de chance d’être élu avec ce groupe et d’y faire mes armes. Bosser avec Georges-Louis dans l’opposition m’a vraiment permis de développer de la combativité et de la détermination dans mon engagement. Il n’y a que deux choses vraies. Les tripes et les convictions !
En ce qui concerne mon combat, il est d’en finir avec le fatalisme qui règne sur l’entité montoise, de convaincre les citoyens de rompre avec 70 ans de gestion socialiste au profit d’une nouvelle vision pour notre ville.
Pour ce qui est des thèmes, je n’en ai pas vraiment pour le niveau communal. Tout dépend des riverains que je rencontre, des doléances qu’ils me demandent de remonter au Conseil, de l’actualité locale, des idées qui me passent par la tête. Toutefois, dans mon village à Havré, je suis très souvent sollicité pour des dossiers concernant les travaux. Je suis donc souvent amené à travailler sur cette matière que j’apprécie.
Outre ton mandat local, tu es coordinateur de projets locaux des Jeunes MR. Peux-tu nous préciser en quoi ça consiste ?
Il s’agit de ma fonction professionnelle ici. Dans son exercice, je suis amené à organiser les événements nationaux des Jeunes MR, à assurer le suivi des nouveaux membres et des sections, à suivre l’état des adhésions Jeunes MR en établissant plusieurs statistiques qui nous permettent d’avoir une vision claire sur notre organisation, ou encore à m’occuper de certains aspects de la communication interne des Jeunes MR. La dynamique actuelle est enthousiasmante, le nombre d’adhésions a littéralement explosé le plafond. En plus, notre jeunesse est vraiment active, il suffit de voir le nombre d’activités. On assure une présence sur le terrain, et c’est important, surtout à l’aube de 2024. Nous devons continuer sur cette lancée. C’est très encourageant de voir des jeunes continuer à s’engager, d’autant plus sous les valeurs libérales.
En 2024, les jeunes de 16 ans pourront voter pour les élections européennes. Le rôle de la jeunesse pour les élections sera primordial dans les différents niveaux de pouvoirs. Quelle est ta vision de la jeunesse wallonne et bruxelloise ?
Les jeunes ont un rôle important à jouer dans les instances du pays, et il ne doit pas être négligé. Ils apportent de nouvelles perspectives et des idées novatrices. Leur envie de changement apporte de la vitalité à ce monde en perpétuel mouvement. À aucun moment le jeune âge ne doit être un frein à l’action. On observe une tendance positive en Belgique, mais il reste encore des efforts à déployer.
D’ailleurs, les organisations de jeunesse politiques ont leur rôle à jouer dans la promotion de la jeunesse au sein de leur parti respectif en mettant en avant le rôle fondamental des jeunes en politique.
Et dernière question, quel conseil donnerais-tu à ceux qui veulent se lancer en politique ?
Bonne question… je ne sais pas si je suis déjà en capacité de donner de bons conseils. Finalement, mon parcours en politique est relativement nouveau. Je me suis engagé en politique en 2016 en rejoignant le MR. En 2018, je devenais conseiller communal à l’âge de 28 ans, je me considère donc encore comme un novice en politique. Si je dois quand même me plier à l’exercice, je dirais qu’il n’y a pas d’âge et pas besoin d’avoir une formation particulière. Le plus important est d’avoir des convictions et de rester authentique. Avoir un discours sincère aussi et ne pas perdre de vue l’intérêt du bien commun. En ce qui concerne, les méthodes, le porte-à-porte est vraiment la démarche qui aura le mieux fonctionné pour moi, les retours étaient positifs. Pourtant, on ne peut pas dire que nous sommes sur des terres bleues.