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Nous restons ce samedi dans la Province de Liège, dans la commune de Theux. On y retrouve Mathieu Malmendier, notre jeune premier échevin du développement territorial, de l’énergie, de l’environnement, de la transition numérique/Smart city, du tourisme et de l’urbanisme. Il revient sur son arrivée inattendue au collège communal, sur l’engagement politique qui l’anime et sur les responsabilités qui sont les siennes.

Mathieu, tu es aujourd’hui le premier échevin de Theux alors que, y a quelques mois, tu étais encore conseiller communal. Peux-tu nous raconter ton parcours ?

Theux est une commune très riche au niveau associatif et depuis que je suis jeune, j’ai toujours essayé de m’inscrire dans la dynamique qui anime notre commune. Me présenter aux élections de 2018, c’était un peu dans la continuité de mon envie de participer activement à la vie de notre commune. J’ai donc eu la chance de devenir conseiller communal en 2018. Puis suite au départ de notre bourgmestre en 2021, j’ai de nouveau eu la chance d’être désigné 1er échevin par notre groupe.

En ce qui concerne ma formation et mon parcours professionnel, j’ai un master en sciences informatiques ainsi qu’une maîtrise en sciences de gestion. Et je suis actuellement chef de projet informatique au sein d’une entreprise du secteur aéronautique.

Tu as 32 ans et c’est ta première expérience politique. Comment as-tu pris tes marques afin d’aborder ces nouvelles responsabilités ?

En juillet 2021, notre commune était durement frappée par les inondations. J’ai intégré le collège très peu de temps après celles-ci et donc directement sauté dans le grand bain (sans mauvais jeux de mots). Mon intégration au sein du collège s’est très bien passée et nous avons directement œuvré à la reconstruction de notre commune.

Pendant le covid, j’avais entrepris une formation en cours du soir en gestion environnementale à HEC. Durant cette formation, j’ai pu étudier des matières comme l’urbanisme et l’énergie. Cela m’a permis de pouvoir appréhender plus facilement ces matières certes passionnantes mais pas toujours simples.

On parle évidemment beaucoup de la crise énergétique que traverse notre pays. En tant qu’échevin de l’énergie on imagine que les défis au niveau de la commune sont nombreux. Des initiatives ou des mesures sont-elles prises par la commune qui pourraient intéresser d’autres mandataires locaux ?

Les inondations ayant impacté la quasi-totalité de nos bâtiments communaux, dans le cadre de la reconstruction de ceux-ci, un audit énergétique est réalisé afin d’améliorer les performances énergétiques de ces bâtiments. Dans le cadre du plan de relance de la Wallonie, nous avons également rendu un projet de rénovation énergétique de plusieurs bâtiments communaux.

Nous disposons également depuis plusieurs années, d’un cadastre énergétique. Il nous permet de comparer nos bâtiments et l’évolution de nos consommations au fur et à mesure du temps.

A l’échelle du territoire, nous étudions également les possibilités l’implantation de sources d’énergie renouvelable. Et je m’intéresse particulièrement aux communautés d’énergie.

Depuis ton arrivée au conseil communal et désormais au collège, quel(s) a(ont) été le(les) dossier(s) le(les) plus marquant(s) ?

Sans surprise, la reconstruction de la commune suite aux inondations. Celle-ci est au centre de nos préoccupations depuis ma prise de fonction. Beaucoup de travail a déjà été abattu afin de soutenir les habitants et reconstruire les zones sinistrées. Nous avons vu naître une incroyable solidarité suite à cet événement. Et nous sommes très fiers de voir la commune se remettre sur pied rapidement. Les défis restent cependant encore nombreux et il faudra du temps pour effacer les traces laissées par les inondations mais je me veux optimiste, nous avons un groupe fort qui est prêt à relever les défis actuels et à venir.