Kinésithérapeute indépendant, marié et père de 4 enfants, Eric JEROME a toujours été impliqué dans la vie communale que ce soit à travers les organisations villageoises, les activités sportives ou tout simplement professionnellement. En 2006, il rejoint l’équipe HDM (Herve Demain) de Pierre-Yves JEHOLET et découvre la politique des bancs de l’opposition. Durant cette législature, il présidera la SLSP Logivesdre.
En 2012, HDM obtient la majorité absolue et il devient Président du CPAS de Herve, fonction qu’il occupe toujours à ce jour. Il est également en charge des échevinats du logement, de l’action sociale (PCS, santé, aînés, …) et de la coopération internationale. En 2017, il participe à la création de l’AIS du Pays de Herve (dont il est toujours Président).
La politique communale est une implication au quotidien, proche des gens. C’est cela qui plait à Eric JEROME, mais aussi la très bonne convivialité du Groupe HDM.
Tout d’abord Eric, félicitations pour ta récente désignation comme Vice-Président de la Fédération des CPAS. Comment vois-tu cette fonction ?
Je remercie le parti et son Président pour la confiance qui m’est accordée pour remplir cette fonction. Président du CPAS de Herve depuis janvier 2013, j’ai intégré le Comité Directeur de la Fédération des CPAS en décembre 2015 et nommé Vice-Président en ce début 2022.
Il s’agit d’un nouveau défi qui me permettra d’une part de mieux faire remonter les réalités de terrain que rencontrent les CPAS auprès du Comité Directeur et des différents niveaux de pouvoir, et d’autre part, d’apporter une sensibilité libérale aux dossiers pour lesquels nous devons remettre un avis.
Dans la vie de tous les jours, tu es aussi Président du CPAS de Herve. On le sait, les récentes crises (COVID, énergie, …) ont mis les pouvoirs locaux à rude épreuve. Comment cela s’est-il passé dans ta commune ?
Cette mandature est particulière car nous sommes confrontés à une succession de crises. J’ai l’impression de ne plus faire le même job qu’avant. Nous devons presque constamment agir dans l’urgence. Les CPAS sont particulièrement impactés par ces crises et à Herve, comme dans les autres communes, nous faisons face en essayant de gérer les difficultés.
La première vague du Covid a eu un impact important notamment au sein de notre Maison de Repos et de Soins. Nous n’avons pas été directement touchés par les inondations, mais nous avons apporté notre aide aux communes voisines situées en bord de Vesdre. Une cellule de coordination a été mise en place pour gérer l’arrivée des ukrainiens et le prochain défi qui nous attend concerne les difficultés énergétiques qui toucheront un public plus large que le public habituel du CPAS.
Pour toutes ces crises, nous avons constaté l’énorme élan citoyen qui vient en appui de nos efforts.
C’est l’occasion pour moi de remercier nos équipes (communales et CPAS), mais aussi de souligner les aides reçues des différents niveaux de pouvoir pour affronter ces difficultés, notamment financières.
Avez-vous mis des mesures particulières en œuvre au niveau de la Commune ?
Pour améliorer les services rendus aux citoyens mais aussi pour être plus efficaces face à la succession des crises, nous avons intensifié les synergies et collaborations entre la Ville et le CPAS. Nous avons vite compris qu’il y va de l’intérêt de tous que les deux structures travaillent main dans la main.
Concrètement, cela permet de répondre rapidement aux situations problématiques et d’anticiper les difficultés.
On dit souvent que la fonction de Président de CPAS est humainement très enrichissante. Pourrais-tu nous dire ce que cette fonction t’a apporté ?
A Herve, en plus des services sociaux le CPAS de Herve gère une Maison de Repos de 140 lits. J’ai d’abord découvert le fonctionnement d’une telle structure, le personnel qui y travaille, les services proposés, les règles en vigueur, la gestion budgétaire de l’institution, les réalités sociales locales et le public concerné.
J’ai découvert le travail d’équipe (que je connaissais peu dans mon activité professionnelle) et la collaboration étroite avec les plus proches collaborateurs.
C’est effectivement une expérience humainement enrichissante. Beaucoup des décisions prises concernent le quotidien des gens et cela me donne l’impression que mon engagement est utile.
