Cap sur le Brabant wallon avec Christophe Dister, bourgmestre de La Hulpe, par ailleurs président de l’intercommunale In BW et de la Zone de Secours du Brabant wallon. Faisons connaissance avec celui qui a en prime créé un tournoi de tennis professionnel.
Christophe, tu es bourgmestre de La Hulpe depuis 2006. Si tu devais retenir une réussite et un regret, quels seraient-ils ?
Ma plus grande réussite c’est d’avoir fait de La Hulpe une commune ambitieuse qui s’est souvent distinguée ces dernières années en étant précurseur dans de nombreux domaines. Ce n’est pas parce que nous sommes une petite commune que nous devons manquer d’ambition. Pour atteindre cet objectif, nous avons mobilisé l’ensemble des membres de notre majorité mais aussi le monde associatif de notre commune. C’est un véritable travail d’équipe…
Je n’ai pas de regret, j’ai fait ce que je pensais être bon pour ma commune et les La Hulpois. Est-ce que je me suis trompé de temps en temps ? Très certainement…
Tu es président de l’intercommunale In BW : en quoi cela consiste et quelle est la plus-value directe de cette intercommunale pour les citoyens ?
La mission de Président d’une intercommunale est de faire le pont entre la vision politique développée par les partis au pouvoir dans la province et la direction de celle-ci. La gestion d’une intercommunale est complexe car elle s’opère à deux niveaux, le politique et l’opérationnel. La difficulté vient de l’écart existant entre les objectifs de ces deux niveaux.
Je dois également insuffler une dynamique et être présent pour soutenir les équipes dans un monde de plus en plus irrationnel. Lorsque l’on travaille dans un secteur au service de la population, il faut pouvoir gérer la violence des réseaux sociaux.
Après 4 ans de mandat à l’In BW, je suis conscient que c’est une chance d’avoir obtenu ce mandat car nous remplissons des missions essentielles pour les communes et les citoyens sur des thèmes très importants pour l’avenir de notre planète.
On le sait, tu présides également la Zone de Secours du Brabant wallon : quel regard portes-tu sur le fonctionnement actuel des secours suite à la réforme ? Qu’implique ta mission de présidence ?
Lorsque j’ai été installé dans ce mandat, le climat n’était pas très serein. La mauvaise préparation de cette réforme a provoquée de vives tension entre les communes et le corps des pompiers. J’ai mis beaucoup d’énergie dans cette mission afin de créer un climat positif et constructif avec l’état-major mais aussi avec les représentants syndicaux des pompiers.
Nous avons beaucoup progressé sur une vision commune du fonctionnement de la zone et un plan de développement prévoyant la modernisation des infrastructures et du fonctionnement opérationnel de la zone a été défini et mis en route. Un plan de personnel prévoit également une mise à niveau des effectifs pour assurer un service de qualité aux citoyens du Brabant Wallon. Nous ne pouvons pas faire d’économies sur des services publics qui visent à assurer la sécurité des personnes.
Tu es fan de tennis et tu as récemment réalisé un rêve en organisant le « BW Open », tournoi de tennis professionnel avec notamment la présence de David Goffin. Quel en est ton bilan personnel ?
C’est une magnifique expérience personnelle. Je suis fan de tennis depuis l’âge de 8 ans, ce sport occupe une partie de ma vie depuis mon plus jeune âge. J’ai occupé toutes les fonctions, joueurs, arbitre, juge-arbitre, directeur de tournois internationaux, coach et directeur d’école. Après mes études et au début de ma carrière professionnelle, j’ai dû arrêter toutes mes fonctions pour me consacrer à mon business et à la politique. J’avais 27 ans et je m’étais fait la promesse à l’aube de mes 50 ans de retourner vers ce sport. C’est chose faite avec l’organisation du BW OPEN.
Au-delà de cet engagement personnel, c’est aussi la démonstration qu’en Wallonie et singulièrement en Brabant Wallon, on peut organiser des évènements sportifs d’envergure et faire preuve d’ambition.
Une petite question plus touristique : si tu devais convaincre nos lectrices et nos lecteurs de venir visiter La Hulpe, quels endroits mettrais-tu en valeur ?
Le domaine régional Solvay et la fondation Folon sont des bijoux qu’il faut visiter mais c’est surtout la convivialité que nous avons à La Hulpe qui vous fera passer un très beau moment dans notre village.