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Cette semaine, nous mettons le cap vers Mons où Chris Massaki est conseiller communal sous la bannière « Mons En Mieux ».

Cet ingénieur de gestion et arbitre de football est devenu tout récemment le président des Jeunes MR de Mons. Faisons plus ample connaissance avec lui en plein Doudou.

 

 

 

 

Comment s’est déroulée ton entrée en politique, sur la liste de « Mons en mieux » en 2018 ? On est venu te chercher ? On a dû te convaincre ? Ou c’est toi qui est allé volontairement vers le MR local ?

Mon entrée en politique s’est déroulée de manière assez inattendue. En 2018, je terminais mon master à l’UCL-Mons. Lors d’une soirée, mon ami Tobias Wauquier m’a appelé en me demandant de le rejoindre. Ce jour-là, il m’a présenté Georges-Louis qui m’a directement proposé de faire partie de sa liste « Mons en Mieux » pour les élections communales de 2018. C’est à partir de ce moment-là que j’ai commencé réellement mes activités politiques.

Une fois candidat, comment fait-on pour sortir du lot sur une liste de 45 candidats et ainsi obtenir le 10ème score ? Avec le recul, as-tu une recette magique ?

Pour une première campagne, ce n’est pas évident mais la plus difficile sera la deuxième. Pour être élu, je pense qu’il s’agit d’un ensemble d’éléments. Il faut surtout travailler sur ses atouts, sur ce qui nous permet de nous distinguer du reste de la liste. Pour ma part, il s’agissait de ma jeunesse, ma passion pour le sport et mes origines. Pour le reste, il faut essayer de rester soi-même et au-delà de la campagne, prendre du plaisir à rencontrer de nouvelles personnes.

Tu es diplômé ingénieur de gestion et tu as débuté une carrière de business analyst : est-ce un atout pour décortiquer la gestion d’une grande ville comme Mons ? Quels sont tes domaines de prédilection, tes combats ?

Même si la gestion est un atout non-négligeable en politique, on se doit de dissocier la gestion d’une ville à la gestion d’une société. Pour gérer une ville, il faut mettre le citoyen en avant et œuvrer pour améliorer son bien-être dans sa ville. Dans une société, les employés restent importants mais tout tourne autour de la société elle-même. La société est privilégiée devant l’employé contrairement à la ville. A l’université, j’ai surtout appris à apprendre et c’est ce qui va réellement m’aider pour la suite.

Pour mes domaines de prédilection, il s’agit de la jeunesse, la mobilité, les finances et le sport.

Tu viens d’être élu président des Jeunes MR de Mons. Quels sont tes objectifs ?

Pour mon mandat, je souhaiterais qu’on puisse véhiculer un maximum nos valeurs libérales à Mons. Bien sûr, cela passe par le recrutement de nouveaux membres. Les Jeunes MR ont un rôle important à jouer pour l’avenir de Mons. Ensuite, l’objectif est de casser les codes. Je souhaiterais démontrer que la politique, ce n’est pas uniquement ce côté « carré » que l’on retrouve à la télé lors de débat ou diverses émissions. Cela passe par des activités ludiques, des soirées et des échanges dans le but d’agrandir notre réseau et évoluer dans la société.  On a une belle équipe, j’ai confiance.

Sur le côté, on te connaît aussi avec la vareuse d’arbitre : un rôle qui n’est pas simple. Quel carton jaune ou rouge donnerais-tu à la majorité montoise ? Et question piège : plutôt Francs Borains (club de Georges-Louis Bouchez, ndlr) ou RAEC Mons ?

Je mettrais un carton jaune à la majorité montoise car le carton rouge signifierait qu’il est trop tard. Mons peut encore se relever mais cela passe par Mons en Mieux. Un quart des Montois le demande.

Entre Mons et les Francs Borains, je dirais plutôt Saint-Symphorien. C’est mon village où j’ai évolué au football. Que ce soit l’un ou l’autre, je dirais que mon souhait est de retrouver un club dans l’élite pour Mons-Borinage mais cela doit se faire dans une structure saine et viable pour éviter les erreurs du passé : « Rien ne sert de courir, il faut partir à point. »