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Cédric Pierre De Permentier a 26 ans et est juriste au cabinet de la ministre Valérie Glatigny.

Il est également assistant à la faculté de droit de l’Université libre de Bruxelles.

Il est mandataire local à Forest, chef de file libéral, depuis 2018.

 

 

 

 

Bonjour Cédric, quel est ton parcours ?

Durant mes études de droit à l’Université Saint-Louis et ensuite à l’ULB, j’ai milité à la Fédération des étudiants libéraux (FEL) ainsi que chez les Jeunes MR. En 2018, au terme de mon mandat de président de la FEL, la section locale de Forest a proposé ma candidature comme tête de liste pour les élections communales. A 22 ans, c’était un sacré challenge, j’étais d’ailleurs la plus jeune tête de liste de la région bruxelloise. Les attentes étaient élevées car ma maman Corinne De Permentier est un visage connu à Forest et il me fallait démontrer que je n’étais pas juste le « fils de » et que j’étais capable de gagner la confiance des Forestois ainsi que de porter leurs revendications au conseil communal. Aujourd’hui, je suis conseiller juridique de la Ministre Valérie Glatigny et assistant au sein de la Faculté de droit de l’ULB.

Comment vois-tu le rôle de chef de file de l’opposition ? Comment mène-t’on une opposition efficace ?

Au lendemain des élections communales nous avons scellé un accord de majorité avec ECOLO, le CDH et DéFI, ce qui mettait fin à douze années de majorité PS/ECOLO. Malheureusement, les écolos ont renié leur engagement et leurs signatures sur les actes de présentation des échevins. Forest est connue pour être une commune politiquement instable et ce type de manoeuvre est monnaie courante. C’était très frustrant après autant de travail abattu et des résultats électoraux encourageants, malgré la vague verte. Cet épisode a resserré les liens avec DéFI et le CDH. En tant que premier parti d’opposition, nous menons une opposition constructive mais vigoureuse. Depuis le début de la législature, nous nous faisons forts de formuler des propositions qui rencontrent les intérêts des Forestois. Souvent la majorité est réticente car cela provient de l’opposition mais avec un peu de stratégie et le concours de nos alliés de l’opposition nous parvenons régulièrement à remporter le rapport de force. En ce sens, nous avons notamment obtenu un accord unanime du conseil pour la prolongation du métro sur Forest et Uccle, des mesures pour les commerçants, plusieurs avancées en matière de bien-être animal, dont la création d’une prime de stérilisation pour les chats domestiques, ainsi que la dénomination d’une rue en hommage à Henri Kichka, Forestois rescapé de la Shoah et inlassable passeur de mémoire.

Tu as fraichement été élu vice-président de la régionale de Bruxelles, quels projets souhaites-tu développer ?

Je suis très heureux de pouvoir m’engager aux côtés de David Leisterh, Sophie Wilmès et d’Alexia Bertrand au service des dix-neuf communes et de la périphérie. Les défis bruxellois sont nombreux et nous devons absolument convaincre les jeunes électeurs. Avec David et l’équipe, nous avons pour ambition d’assurer une présence sur le terrain, au plus près des Bruxellois et de leurs préoccupations. Après près de 20 ans d’opposition au niveau régional, on mesure les dégâts. Les commerçants et les entreprises fuient, Bruxelles est sale, nombreuses de ses structures sont défaillantes, la paupérisation s’accroît et on déplore l’absence d’une vision ambitieuse pour la capitale de l’Europe. Le MR est la seule formation politique qui se bat au quotidien pour le respect de la neutralité de l’Etat qui est régulièrement menacée et écornée à Bruxelles. Je souhaite également continuer à developper les liens avec les libéraux de la périphérie, notamment en ce qui concerne la communauté métropolitaine. Ces enjeux sont pour moi prioritaires et sont au coeur de mon engagement politique.