Skip to main content

Le MR Bruxellois réagit par l’intermédiaire de David Weytsman par rapport à l’annonce de péage urbain du Gouvernement bruxellois.

  1. Volteface du PS
  • BXL continue de faire cavalier seul alors que Vervoort appelait il y a quelques jours à peine à renouer avec la tradition de la concertation : « notre modèle de concertation déraille ». De nouveau, ce gouvernement fait les choses à l’envers et veut imposer un projet arrêté avant même d’avoir concerté. Vu les réactions du côté wallon et flamand, cette manière de faire à la hussarde a peu de chance de fonctionner.
  • Le PS après avoir exprimé des craintes sur l’impact social négatif d’une telle taxe et affirmé privilégié la voie d’un accord de coopération fait volteface ;

→ OR, sans accord de coopération pour inclure les voitures de société au nouveau système de taxation intelligente, le projet du gouvernement rate son objectif

→ Le MR examinera le projet attentivement mais dans la première mouture la classe moyenne payait le coût de ce shift fiscal. Alors que Bruxelles, ses habitants et son économie, sont déjà plus les durement touchés par la crise du Covid, on va augmenter la pression fiscale qui pèse déjà sur épaules de la classe moyenne et des entrepreneurs

Certains commerces sont déjà à terre à cause de la situation sanitaire, le gouvernement bruxellois va leur donner le coup de grâce avec cette taxe kilométrique. 

→  Le coût social indirect n’est pas à sous-estimer non plus. Quel indépendant acceptera-t-il de venir faire des petits travaux à Bruxelles et de rentrer dans la Capitale sans surcoût pour le client ? Certains appliquent déjà des surcoûts par faute de manque de places de parking dans certains quartiers. Après un bref calcul, nous estimons que cette taxe pourrait coûte 1.000€ en plus par an à certains indépendants qui ont besoin de leur véhicule dans le cadre de leur travail. Cette taxe est avant tout une taxe sur le travail et elle va pénaliser les travailleurs qui seront, une nouvelle fois, les dindons de la farce.

  1. Le MR demande une mise à niveau des infrastructures d’abord et des engagements clairs pour le développement du métro au nord comme au sud !
  • Investir dans les transports en communs d’abord, améliorer les fréquences des transports en commun (vitesse commerciale pour les transports en surface est en baisse) et les parkings de délestage pour une transition positive et maitrisée
  • Les incitants pour des véhicules plus propres sont insuffisants à l’heure actuelle // Cf : incitants pour la LEZ déjà insuffisants (prime Bruxell’air tjs pas réformée, etc)

→ Sortir le bâton des taxes supplémentaires est une voie rapide et plus facile que de construire une vision pérenne de la mobilité

  1. Risque de construire un mur fiscal autour de BXL et d’isoler encore plus la Capitale déjà très impactée par la crise économique actuelle
  • Cette nouvelle taxe est annoncée au pire moment et favorisera l’exode des entreprises déjà amorcée ;
  • Le MR réclame une concertation de tous les acteurs de la vie sociale et économique
  • Le MR rappelle que les partenaires sociaux comme Beci ou la FEB sont favorables à un changement de fiscalité automobile mais estiment qu’il n’a de sens que s’il est mis en place au niveau national. Le faire à l’échelle de la Région bruxelloise n’aurait aucun sens.
  • On a l’impression que le gouvernement bruxellois utilise la mobilité comme étendard de la transition écologique pour cacher la situation économique désastreuse de la capitale et le manque d’ambition pour la lutte contre le réchauffement dont presque 70% dépend de la rénovation des bâtiments mal isolés à Bruxelles