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Constat implacable tiré par l’Université de Gand : la production électrique belge a émis 13% de CO2 en plus au cours du dernier semestre, comparé au semestre précédent, en raison de la fermeture des réacteurs nucléaires de Doel 3 et Tihange 2.

L’information était relayée par le journal De Standaard voici quelques jours. L’Université de Gand a estimé l’impact de la fermeture de ces deux réacteurs nucléaires sur nos émissions de CO2. Doel 3 a fermé le 23 septembre 2022, et Tihange 2 le 1er février 2023. La production électrique belge a donc perdu 2 gigawatts issus d’une source d’énergie qui émet peu de CO2. Cela a entraîné une hausse de 13% des émissions dans l’atmosphère au dernier semestre, par rapport au semestre précédent.

« Merci les verts », déclare le président du MR Georges-Louis Bouchez, qui souligne que ceux-ci, par leur opposition à l’énergie nucléaire, sont prêts à « ennuyer les citoyens pour un déplacement en voiture mais à exploser les émissions de CO2 par dogmatisme ».

Pour rappel, comme le souhaitait le MR, les réacteurs nucléaires de Tihange 3 et Doel 4 seront prolongés pour une durée de dix ans. Le gouvernement belge et Engie ont conclu en juin dernier un accord essentiel pour la sécurité d’approvisionnement énergétique de notre pays. Pour le MR, cet accord est une étape importante, mais certainement pas une fin en soi. Le Mouvement Réformateur estime que la prolongation de davantage de réacteurs est nécessaire pour garantir l’indépendance énergétique de la Belgique, vu l’explosion de la demande d’électricité à venir en raison de la décarbonation de notre société (chauffage, mobilité, industrie…). L’étude de l’Université de Gand vient par ailleurs confirmer l’importance de cette prolongation pour le respect de nos objectifs climatiques. Le MR souhaite d’ailleurs abroger la loi de 2003 sur la sortie du nucléaire et investir dans le nucléaire du futur.