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A Bruxelles, le plan « Good move » est censé améliorer la mobilité. Le lancement d’une nouvelle étape dans le centre-ville de Bruxelles mardi dernier a tourné à la catastrophe : nombreux bouchons, automobilistes perdus, signalisation non respectée… Le MR demande au collège communal bruxellois de revoir sa copie !

Augmentation des tarifs du stationnement, démolition du viaduc Hermann-Debroux, taxe kilométrique, travaux routiers réalisés en dépit du bon sens, zone basse émission, zones 30 imposées dans des endroits où elles n’ont aucun sens… Les polémiques se succèdent en matière de mobilité à Bruxelles, et il est d’ailleurs fréquent que la majorité bruxelloise se divise.

La ministre Groen Elke Van Den Brandt avance à marche forcée et sans concertation pour imposer sa vision anti-voiture sans tenir compte des conséquences pour les gens qui n’ont pas d’autre choix, sans tenir compte des conséquences économiques et sans renforcer les transports en commun (on connaît le dégoût des Verts face au projet d’extension du métro, et ils mettent beaucoup d’énergie pour le ralentir !).

« Il s’avère donc désormais que le collège communal bruxellois est, à l’image du gouvernement régional, inconscient et prêt à tuer la capitale chaque jour un peu plus », se scandalise le président du MR Georges-Louis Bouchez.

La mise en œuvre de ce plan est catastrophique, d’autant plus que le trafic est renvoyé vers la petite ceinture, déjà engorgée en raison de travaux planifiés jusqu’à la fin de l’année ! David Leisterh, président du MR bruxellois, commente avec humour sur Twitter : « Le Pentagone : Je ferme, allez sur la Petite Ceinture ! –> La Petite Ceinture : Non, non, pas maintenant, je suis déjà fermée à moitié et c’est l’enfer à Métro Nord : ne comptez pas encore sur moi ».

Quel est donc l’objectif de ce nouveau plan de mobilité ? Augmenter la durée et la longueur des trajets accroît la pollution, tue l’économie et détruit le bien être ! Le MR réclame donc un changement immédiat.

C’est l’occasion de rappeler qu’en matière de mobilité, ce qui importe avant tout pour le MR, c’est la liberté de choix de son moyen de transport. Le MR n’est pas bêtement pro-voiture. Nous sommes favorables à une offre multiple, complémentaire et multimodale, intégrant les différentes infrastructures (pistes cyclables, transports publics, stationnement, etc.) ainsi qu’au développement d’une mobilité plus douce. Il s’agit de faire cohabiter différents moyens de transport, pas de les opposer entre eux. Nous continuerons à travailler à Bruxelles pour que des alternatives crédibles soient mises en place, au profit de l’ensemble de la population, car Bruxelles n’est pas une île. La mobilité doit pourtant être pensée dans sa globalité et dans l’intérêt de chacun.