La situation décrite ce mercredi 8 août, d’un pharmacien indépendant qui se bat pour sauver un point relais, illustre la nécessité de soutenir la liberté d’action et d’initiative indispensable pour la pérennité d’une profession de santé publique qui évolue et doit s’adapter.
Le pharmacien Laurent Staquet respecte le cadre réglementaire de l’officine pharmaceutique. L’AFMPS par sa visite d’inspection a confirmé que le pharmacien indépendant respectait les règles en vigueur.
Le métier de pharmacien n’est pas un métier comme un autre. Une officine pharmaceutique n’est pas un commerce et la patient y bénéficie de l’expertise reconnue du pharmacien. Le périmètre vérifié de l’activité d’un service d’enlèvement de colis, dans un local séparé de son officine, est par conséquent un service supplémentaire sérieux et rigoureux.
“Le « pharmacien de référence », le « schéma de médication », le « dossier pharmaceutique partagé », sont autant d’exemples dans l’évolution des services aux patients que le Groupe MR a toujours soutenu”, rappelle Caroline Taquin, députée fédérale.
“Cette situation particulière de Monsieur Staquet met en lumière l’indispensable soutien et le respect qu’il faut apporter aux pharmaciens indépendants face aux grands groupes et chaines pharmaceutiques. Sans opposer les uns aux autres, mais sans restreindre la liberté d’action des indépendants et en garantissant le respect des règles en vigueur.”
“C’est pourquoi j’interrogerai la Ministre de la santé dès la rentrée parlementaire sur la question. Il est essentiel d’apporter des mesures de soutien face à l’évolution de l’accessibilité aux produits de santé et de parapharmacies (achat en ligne, superficie d’exploitation, conditions de réception, stockage et distribution des produits, …).Et de répondre notamment aux questions suivantes : Quelles sont les assurances sur les conditions de transit, envoi – livraison, de médicaments et produits de santé ? Quellediversité de services et de vente de produits en ligne ? Quels contrôles ?“, conclut Caroline Taquin.
