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La députée Stéphanie Cortisse a demandé à la ministre de l’Education Caroline Désir (PS) ce qu’elle comptait mettre en place pour lutter contre l’absentéisme scolaire qui frôle les 12 % en 3e maternelle, alors que l’école est désormais obligatoire à partir de 5 ans.

Le quotidien « La Libre Belgique » rappelle que, depuis septembre 2020, l’obligation scolaire commence à cinq ans. Cela implique une présence régulière en classe. Certaines absences sont bien sûr justifiées (maladie, décès d’un prochain, justification par les parents de 16 demi-jours maximum par an). Mais d’autres ne le sont pas, et les chiffres interpellent. L’absentéisme ne fait en effet qu’augmenter depuis 2020 et atteint aujourd’hui 12%.

Au parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la députée Stéphanie Cortisse a donc interpellé la ministre de l’Éducation, Caroline Désir (PS), en soulignant que cet absentéisme en maternelle se poursuivait généralement en primaire. Le risque de décrochage scolaire est donc élevé. Stéphanie Cortisse rappelle les règles : « une fois la barre de neuf demi-jours d’absence injustifiée atteinte, la direction doit à la fois convoquer l’élève et ses parents et procéder à un signalement auprès de la Direction générale de l’enseignement obligatoire qui ouvre un dossier. L’objectif est de tenter de trouver au plus vite des solutions au problème ». La députée se demande donc si chaque élève est bien suivi de manière efficace.

D’après Caroline Désir, un outil de gestion de la fréquentation scolaire est en train d’être mis en place. Cet outil numérique remplacera à terme la prise de présences sur papier. Mais la mise en œuvre est bien lente. En attendant, l’analyse est difficile : méconnaissance des règles, vacances hors des congés scolaires…

Pour Stéphanie Cortisse, cela démontre qu’il ne suffit pas d’abaisser l’âge de l’obligation scolaire pour que les enfants soient en classe. Alors que le MR prône désormais l’obligation scolaire à 3 ans, elle demande donc de renforcer les contrôles et les sanctions envers les parents qui ne respectent pas l’obligation scolaire, tout en rappelant que la fréquentation de l’enseignement maternel est essentielle pour le développement de l’enfant.

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