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Pour le MR, il était indispensable d’aider les consommateurs face à la hausse des prix de l’énergie. Mais une augmentation structurelle du pouvoir d’achat est nécessaire. 

L’accord fédéral sur les prix de l’énergie représente un effort de 1,2 milliards. Mais une grande part de la fiscalité énergétique revient aussi aux Régions. Chacun à son échelle doit faire un effort.

Le MR veillera à ce que l’aide apportée aujourd’hui ne soit pas récupérée ensuite via la fiscalité mais aussi à ce que la Belgique fasse les bons choix stratégiques sur le plan énergétique. Tout miser sur le gaz et les énergies renouvelable est en effet un risque géopolitique majeur aujourd’hui. Si les tensions venaient à s’accroître en Russie on pourrait avoir des hausses de prix bien plus importantes. Nous plaidons pour la prolongation de deux réacteurs nucléaires afin de mieux maîtriser les prix de l’énergie et de réduire notre dépendance à ce gaz importé de l’étranger.

Sur LN24, Georges-Louis Bouchez a expliqué aux côtés du président de l’Open-VLD Egbert Lachaert que le vrai enjeu dans notre société aujourd’hui, c’est d’éviter la précarisation de la classe moyenne. « Nous n’y arriverons pas en distribuant des chèques, mais en augmentant le pouvoir d’achat de manière structurelle », dit-il.

Le gouvernement fédéral s’est déjà accordé sur un transfert fiscal via la suppression de la cotisation spéciale de sécurité sociale. La hausse attendue du pouvoir d’achat est de 100 euros par an pour les isolés gagnant moins de 41 000 euros. La mesure vise également les couples à revenus plus faibles : 100 euros par an pour un revenu brut imposable jusqu’à 82 000 euros par an. Les indépendants n’ont pas été oubliés. Une enveloppe de 7 millions a été dégagée pour soutenir leur pouvoir d’achat.

Ça ne sera bien sûr pas suffisant. La volonté du MR, conjointement avec l’Open-VLD est de supprimer les tranches de 45 % et 50%, pour que personne ne donne plus de la moitié de son salaire à l’Etat. « Nous proposons d’inscrire cela dans la Constitution », explique Georges-Louis Bouchez. Le MR rappelle aussi qu’il est possible de réaliser d’importantes économies en rendant nos institutions plus efficaces, en commençant par les institutions francophones. « A titre d’exemple, nous pourrions très bien vivre avec la moitié de députés bruxellois en moins », souligne le président du MR.

Revoir l’interview sur LN24