Le MR veut atteindre la neutralité carbone avec une société meilleure, plus responsable, plus riche, plus propre et plus épanouie. Le Mouvement Réformateur s’engage pour une énergie propre, fiable et accessible.
Lors d’une conférence de presse, le Mouvement réformateur a présenté ses propositions pour une révolution énergétique. Pour le MR, il faut maintenir un équilibre entre les libertés fondamentales et individuelles, l’enjeu climatique et l’environnement, et le bien-être socio-économique. C’est un triangle dont l’équilibre peut bouger pour atteindre un nouvel optimum mais aucune dimension ne peut prendre le pas sur l’autre.
Les balises, pour tous les secteurs stratégiques, doivent être le prix, la sécurité d’approvisionnement et la durabilité. Le MR travaille depuis plusieurs mois à l’élaboration de ses propositions à travers le Forum de l’écologie libérale, un outil prospectif du Centre Jean Gol. Au quotidien, le MR s’engage déjà à travers des propositions crédibles et impactantes : la stratégie de rénovation du bâti, une proposition de loi pour maintenir les infrastructures stratégiques disponibles, la prolongation de 2 réacteurs nucléaires, le soutien au développement de l’éolien en mer du Nord, la remise en ordre des filières renouvelables comme le photovoltaïque, les communautés d’énergie ou encore le milliard vertueux débloqué durant la précédente législature pour le rail.
74% du problème climatique est en fait dû à l’énergie que nous consommons. Et la consommation électrique est en augmentation constante. Le MR estime cependant qu’en 2050, la consommation globale d’énergie va diminuer grâce à l’électrification et l’optimisation. Dans le même temps, la poursuite d’objectifs économiques et industriels va pourtant aussi tirer la consommation à la hausse à travers la réindustrialisation des secteurs stratégiques, l’économie circulaire et la relocalisation de filières économiques. Le MR assume ces choix politiques et veut assurer la sécurité d’approvisionnement en conséquence.
Le modèle énergétique crédible et zéro carbone du MR repose sur un socle électrique solide, les molécules vertes (et la chaleur) et l’optimisation de la consommation.
En ce qui concerne le socle électrique, une partie proviendrait des énergies renouvelables électriques : le photovoltaïque, l’éolien offshore belge et en Mer du Nord, l’éolien onshore étant limité aux meilleurs gisements. C’est une production locale, décarbonée et peu chère. Par ailleurs, le nucléaire resterait indispensable. Il faudrait prolonger tous les réacteurs possibles pour la transition et construire un nouveau parc. A partir de 2040, le nouveau nucléaire (Small Modular Reactors et réacteurs de 4e génération) pourrait prendre son envol. Le challenge sera ici de rendre cette filière nucléaire durable et résiliente.
En parallèle, il faudra s’appuyer sur les molécules vertes en développant les filières biomasse, biogaz et liquides verts à partir de l’agriculture, des industries et des forêts, mais aussi en s’appuyant sur l’hydrogène et ses molécules dérivées, sur l’importation de molécules vertes, sur la captation carbone de l’industrie. La décarbonation de l’aviation et de la marine est incluse dans ce modèle.
Enfin, il faudra optimiser la consommation en électrifiant les usages, en luttant contre le gaspillage (politique de rénovation du bâti crédible, mobilité centrée sur l’usage, optimisation numérique, écoconception et éducation), en exploitant la chaleur et en s’appuyant sur un cadre réglementaire (principe du pollueur-payeur et prévention).
Ce modèle, crédible et solide, sera au cœur du programme défendu par le MR dans le cadre des élections de 2024.
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