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Le Gouvernement wallon a réalisé un travail important pour maitriser son budget. Le Gouvernement a tenu ses engagements budgétaires, empreints de sobriété et de responsabilité. Afin de maitriser la dette wallonne, de préserver ses investissements futurs et de renforcer le signal positif donné aux investisseurs, des décisions fortes ont été prises. Un nécessaire engagement pour assurer à long-terme la capacité de la Wallonie à mettre en oeuvre ses politiques sociales, économiques et environnementales. Le travail réalisé permet un résultat nettement meilleur que celui prévu dans l’accord de Gouvernement.

Un solde brut à financer non dégradé et même amélioré

Le solde brut à financer fixé à l’initial était de 4,134 milliards, conséquence directe des terribles crises successives auxquelles la Wallonie a dû faire face et de l’effort pour la relance. L’objectif affiché du conclave était de ne pas dégrader la dette.
Malgré un contexte difficile lié notamment à l’inflation galopante, le travail collectif du Gouvernement a permis de ne pas dégrader ce solde et d’aller même plus loin avec une amélioration de celui-ci à 3,987 milliards. Le Gouvernement améliore donc le solde brut à financer à hauteur de 147 millions.

L’effort réalisé est de plus de 800 millions, entre les 505 à trouver avant conclave (paramètres macro-économiques pour 141 millions, dépenses inéluctables…), l’enveloppe de 100 millions dégagés pour répondre aux conséquences de la guerre en Ukraine, les dépenses indispensables supplémentaires pour 75 millions et l’amélioration du solde brut à financer.
Ce montant est le fruit d’un travail conjoint autour de 3 axes :
– une augmentation des recettes de plus de 300 millions, en ce compris 69 millions prévus du fonds de solidarité de l’Europe dans le cadre des inondations ;
– une réduction des dépenses pour plus de 400 millions (ajustement des programmes d’investissement, amélioration du résultats de certaines Unités d’Administration Publique (UAP), baisse financements alternatifs, réduction de frais de fonctionnement,…) ;
– la mobilisation des trésoreries des UAP pour plus de 100 millions.

150 millions d’efforts structurels

Comme décidé lors de la construction du budget initial 2022, suivant les recommandations de la Commission externe de la dette et des finances publiques, le Gouvernement wallon s’était engagé à maîtriser le niveau d’endettement de la Wallonie. Ceci à travers un effort nécessairement structurel, qui contribuera à gérer la dette de manière soutenable sans sacrifier les objectifs de relance et sa capacité à mener de nouvelles politiques. Considérant la situation actuelle, cette maîtrise passe d’abord par la stabilisation du niveau d’endettement et ensuite par sa réduction.
Pour y arriver, une amélioration structurelle et cumulative de minimum 150 millions par an avait étérecommandée et déjà intégrée dans le budget initial 2022 par une réduction du solde brut à financer. Le Gouvernement a confirmé cet effort et a identifié les efforts structurels réalisés.
A l’initial 2023, il faudra retrouver minimum 150 millions de plus, ce qui permettra, comme annoncé, 300 millions d’effort structurels réalisés dès l’année prochaine.

100 millions pour les conséquences de la guerre en Ukraine

Une enveloppe de 100 millions est prévue afin de répondre aux diverses conséquences de la crise ukrainienne.
Il faut d’ailleurs souligner que la dégradation du solde SEC (prévu au budget initial 2022 à -3,014 milliards) est finalement prévue à -3,093 milliards. Cette dégradation de 79 millions du solde SEC est à relativiser au regard des moyens dégagés pour les conséquences de la guerre en Ukraine (100 millions).
Il faut rappeler que la Clause dérogatoire générale activée par la Commission européenne en 2020 est toujours en vigueur et que cette clause, assouplissant le cadre budgétaire normé européen, pourrait être prolongée jusque fin 2023.