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Le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a adopté ce mardi en commission un projet de décret de Valérie GLATIGNY qui modifie le Code de la prévention, de l’aide à la jeunesse et de la protection de la jeunesse. Ce projet fait suite à l’important travail d’évaluation réalisé avec les acteurs afin d’identifier les améliorations à apporter à cet outil adopté sous la précédente législature. 

« L’évaluation du Code de l’Aide à la Jeunesse était très attendue par les acteurs. Elle nous a permis de juger si les outils légaux mis en place sous la précédente législature contribuaient bien à renforcer la prévention et le soutien aux jeunes en danger ou en difficulté, en donnant du sens aux mesures de placement. Les travaux menés ces derniers mois ont permis d’intégrer les retours du terrain et d’améliorer cet outil structurant pour l’ensemble des acteurs chaque fois que cela s’avérait nécessaire », souligne d’emblée Valérie Glatigny.

 

Voici les principales mesures contenues dans le texte adopté ce jour.

 

Le texte précise la définition de l’intersectorialité. L’aide à la jeunesse ne peut être seule pour prendre en charge les jeunes en difficulté et/ou en conflit avec la loi. La responsabilité doit être partagée.  Chaque niveau de pouvoir (Gouvernement fédéral, Région wallonne, COCOF, COCOM, ministres communautaires) doit pouvoir agir au regard de leurs champs de compétences.

 

Le texte clarifie également la définition du concept de déjudiciarisation prévu dans le code. Des solutions en dehors du cadre judiciaire doivent ainsi être trouvées quand c’est possible, tout en maintenant les procédures judiciaires lorsqu’elles sont indispensables en les garantissant les plus courtes possibles. Et toujours avec l’intérêt du jeune au cœur de la réflexion.

 

Le texte prévoit aussi une meilleure accessibilité du dossier des jeunes aux services qui collaborent à leur suivi. 

 

« Les modifications apportées permettent d’apporter un accompagnement adapté à chaque jeune en prenant en compte les spécificités de chacun d’entre eux et de leur situation », ajoute la Ministre Glatigny, qui conclut : « Nous restons à l’écoute de l’ensemble du secteur de l’aide à la jeunesse, qui est soumis à une importante pression en raison d’une augmentation des besoins »