Skip to main content

Le ministre wallon des Finances, du Budget, des Aéroports, et des Infrastructures sportives, Adrien Dolimont, s’est exprimé ce mercredi lors de son passage sur Bel RTL Matin, abordant divers sujets tels que la situation budgétaire de la Wallonie, la grève à l’aéroport de Liège, et le développement de l’aéroport de Charleroi.

Le ministre a réagi aux déclarations de Cécile Neven, la patronne de l’Union wallonne des entreprises, qui avait exprimé la semaine précédente ses inquiétudes quant à une possible faillite imminente de la Wallonie. Adrien Dolimont s’est dit “assez surpris” par ces déclarations, soulignant que le budget devait être voté le jour-même mais surtout que l’agence de notation Moody’s avait confirmé le rating de la Wallonie la veille. Cette notation maintenue confirme la capacité de la région à financer ses politiques et traduit les efforts réalisés sur ces deux dernières années avec notamment 500 millions d’économies structurelles.

Lors de l’émission, Adrien Dolimont a insisté sur la soutenabilité de la trajectoire de la dette wallonne, affirmant que “l’objectif aujourd’hui est d’être en capacité de réaliser des investissements nécessaires à la transition”. Il a souligné le travail effectué pour maintenir cette trajectoire de soutenabilité mais surtout les efforts à faire pour continuer dans cette voie. La situation reste préoccupante et le chapitre budgétaire devra être, selon lui, le premier de la prochaine déclaration de politique régionale.

Concernant d’éventuelles taxes supplémentaires, le ministre a été catégorique, affirmant qu’il était “hors de question d’ajouter des taxes”. Il a plutôt mis en avant la volonté de garantir davantage de salaire dans la poche des travailleurs tout en préservant la compétitivité des entreprises.

En résumé, Adrien Dolimont dresse un bilan objectif sur la situation financière de la Wallonie, mettant en avant la soutenabilité de la trajectoire budgétaire et soulignant la nécessité de préserver les capacités d’investissement pour assurer la transition vers un avenir économique plus durable. Nous sommes loin de la faillite évoquée par certains mais les efforts doivent se poursuivre et s’intensifier sur plusieurs législatures.