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Aujourd’hui, lors de la séance plénière du Sénat, la proposition de résolution du MR visant à abaisser l’âge de l’obligation scolaire de 5 à 3 ans a été approuvée.

Cette résolution, à l’initiative du chef de groupe Gaëtan Van Goidsenhoven et du sénateur et Président du MR Georges-Louis Bouchez, s’inscrit dans le constat des nombreuses études menées par des institutions internationales telles que l’UNICEF, des organismes nationaux tels que la Fondation Roi Baudouin, ainsi que lors des auditions organisées par le Sénat dans lesquels 5 experts sur 6 ont souligné l’effet positif qu’aurait l’abaissement de l’âge de l’obligation scolaire.

« Cette résolution transcende les clivages partisans, car il s’agit de permettre à tous les enfants d’apprendre à lire, écrire et compter dès leurs premières années d’existence » exprime Georges-Louis Bouchez durant la séance plénière.

L’abaissement de l’âge de l’obligation scolaire de 6 à 5 ans, introduit par la loi du 23 mars 2019, avait déjà permis de réduire le nombre d’enfants de 5 ans absents de l’école de 1 % à 0,6 % en seulement deux ans ». L’âge de 3 ans répond pleinement à l’objectif fixé.

Gaëtan Van Goidsenhoven, chef du groupe MR au Sénat, déclare : « abaisser l’âge à 3 ans permet à tous les enfants d’être intégrés dès le plus jeune âge et développe leur maîtrise de la langue, qui est un vecteur d’intégration essentiel ».

Et Georges-Louis Bouchez de poursuivre : « L’école est le lieu où nous offrons une véritable chance aux enfants issus de milieux sociaux difficiles, où nous luttons contre le chômage et le déclassement, et où nous formons de véritables citoyens. Notre proposition de résolution présente de nombreux points forts, tels que la diminution de l’échec scolaire, la lutte contre les inégalités sociales, l’amélioration de l’apprentissage de la langue, la détection précoce de problèmes chez les enfants, la réduction des coûts futurs liés au redoublement et au décrochage scolaire, ainsi que le renforcement du lien de confiance entre l’école et les parents. ».

En effet, des études scientifiques solides, notamment celles de James Heckman, lauréat du prix Nobel d’économie en 2000, montrent que la période critique pour le développement du cerveau se situe entre la naissance et l’âge de 5 ans. En abaissant l’obligation scolaire à 3 ans, les enfants ont accès plus tôt à un environnement éducatif structuré, favorisant ainsi leur apprentissage, leur socialisation et leur développement émotionnel. Cela est particulièrement bénéfique pour les enfants issus de milieux défavorisés.

« Cette mesure permettra à tous les enfants, quel que soit leur milieu familial, de démarrer sur un pied d’égalité » déclare Georges-Louis Bouchez. « Elle contribuera à corriger les inégalités sociales et linguistiques avant même l’entrée à l’école, offrant ainsi une plus grande égalité des possibles à chaque enfant ».

Enfin, cette mesure présente également des avantages économiques à long terme. « En investissant dans l’éducation dès le plus jeune âge, nous réduisons les coûts futurs liés au redoublement, au décrochage scolaire et aux mesures de rattrapage. Des études ont montré que chaque euro investi dans l’éducation préscolaire génère un rendement économique significatif tout au long de la vie des individus, réduisant les coûts des systèmes de justice pénale, des programmes d’aide sociale et des soins de santé » précise Gaëtan Van Goidsenhoven.

« En adoptant cette proposition de résolution, le Sénat envoie un message fort sur l’importance de l’éducation précoce et de l’égalité des chances pour tous les enfants », conclut Philippe Dodrimont, sénateur et rapporteur de cette proposition. Je suis intervenu en séance plénière en ce sens.

Le MR remercie tous les acteurs impliqués dans ce résultat positif. « Nous sommes convaincus que cette mesure représente un pas en avant vers un meilleur avenir pour nos enfants et pour notre société dans son ensemble. L’éducation est le levier qui permet de changer la société, et nous devons nous unir pour garantir cette opportunité à tous les enfants, sans exception.”