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Le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a, sur la proposition de la Ministre de l’Enseignement supérieur Valérie Glatigny, adopté en quatrième et dernière lecture le projet de décret réformant la formation initiale des enseignants (RFIE).

Le texte adopté aujourd’hui sera soumis au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

L’objectif de cette réforme est de contribuer à l’amélioration de notre système éducatif, lequel requiert une formation de haut niveau pour les futurs enseignants. Comme le prévoyait déjà le décret de février 2019, la formation de tous les enseignants du tronc commun passera de 3 à 4 ans, et les futurs professeurs seront désormais formés via une co-diplomation entre les hautes écoles, les universités et les écoles supérieures des arts.

Le texte précise également les domaines de compétences génériques à développer, quelle que soit la filière suivie, par tous les futurs enseignants francophones, permettant de répondre aux besoins de la mise en œuvre du Pacte pour un enseignement d’excellence.

Par ailleurs, l’étudiant devra dorénavant réaliser un stage de longue durée au cours d’une année scolaire / académique. Il est donc crucial de permettre aux futurs professeurs une entrée progressive, encadrée et accompagnée dans leur métier : en Fédération Wallonie-Bruxelles, près de 25% des enseignants quittent la profession au début de leur parcours.

Ce stage – qui comptera pour une partie significative des crédits d’études dédiés à la pratique – se tiendra de préférence au sein du même établissement. Il permettra à l’étudiant, par des heures de stage effectuées en classe, mais aussi par exemple, dans le cadre du travail collaboratif au sein de l’équipe éducative de l’établissement de stage, de tendre vers l’autonomie et de préparer au mieux le début de sa carrière d’enseignant.