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Hadja Lahbib a prêté serment comme ministre des Affaires étrangères vendredi. Après un week-end studieux, elle a fait son entrée sur la scène européenne ce lundi

La nouvelle ministre roule à vélo. C’est à bicyclette qu’elle est arrivée à son cabinet de la rue des Petits Carmes, depuis son domicile de Schaerbeek. Une manière pour elle de garder la forme malgré un agenda chargé.

La RTBF a suivi Hadja Lahbib dans cette première journée de travail, qui a commencé par une réunion avec ses collaborateurs. La ministre a travaillé tout le week-end pour préparer ses dossiers.

Direction ensuite le siège du MR, pour assister au Conseil hebdomadaire et rencontrer ses collègues. Hadja Lahbib y a été chaleureusement applaudie, et elle ne s’inquiète pas trop des critiques émises anonymement dans la presse. « C’est normal quand quelqu’un arrive de l’extérieur », dit-elle. « Tout cela est très humain. Il faut me laisser le temps de trouver ma place. Je suis un coup médiatique certes, mais je serai aussi bien plus que ça ». Hadja Lahbib confie que son arrivée a été bien préparée. Elle se définit comme une libérale centriste.

La ministre des Affaires étrangères a ensuite participé au Conseil européen des Affaires étrangères, un cénacle qui réunit tous ses homologues des pays de l’Union européenne. « J’ai beaucoup travaillé, écouté mes collaborateurs, lu mes dossiers, échangé des informations. Le plus difficile, c’est de mesurer ce qu’on peut dire ou pas », explique Hadja Lahbib. Durant cette réunion, il a principalement été question du soutien à l’Ukraine et du renforcement de la pression contre la Russie.

L’après-midi, au Parlement fédéral, la ministre présente un projet de loi relatif à l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’OTAN. « C’est une formalité, mais elle est importante. Cela doit s’accompagner d’une ratification concrète ». A l’issue de la séance de commission, qui va durer 3h, le texte est adopté. « Je découvre la richesse du débat parlementaire, l’intensité des questions-réponses, les clivages politiques », dit-elle. « A l’issue de cette première journée, j’ai envie de dire que la situation est grave et qu’il est donc très important de s’élever et de dépasser ces clivages », conclut-elle.

Revoir le reportage sur La Une RTBF