Skip to main content
Économie & FiscalitéEmploiMobilité

Transport routier – La liberté de travailler vaut pour tous

Par 14/04/2016avril 11th, 2018Pas de commentaire

La grogne des transporteurs routiers se prolonge et inquiète le président du MR Olivier Chastel. Il rappelle que la liberté de travailler vaut pour tous.

« Le blocage des routes et autoroutes va bientôt poser d’énormes problèmes économiques », constate le président du MR. « Les stations-services ne sont plus approvisionnées, les rayons des grandes surfaces se vident. L’économie wallonne n’a vraiment pas besoin de ça ». Pour Olivier Chastel, le gouvernement wallon porte une lourde responsabilité en la matière. « Ce dossier a été mal ficelé dès le début. Le PS et le CdH n’ont pas tenu compte des spécificités des entreprises locales qui n’ont pas la même force financière que les grands groupes internationaux. Aucune solution crédible ne semble se dégager. Je soutiens l’appel du député wallon Jean-Luc Crucke, qui réclame une suspension de la taxe jusqu’au mois de juin. J’invite le gouvernement wallon à prendre conscience de la gravité de la situation ». Olivier Chastel rappelle qu’il a, avec Denis Ducarme, déposé une proposition de loi au parlement fédéral afin de garantir la liberté de travailler, c’est-à-dire la liberté de se rendre librement à son travail. « Cette proposition de loi ne peut souffrir d’exceptions. Nous comprenons la colère des transporteurs, mais ce blocage ne peut s’éterniser. La levée des barrages routiers est dans l’intérêt des acteurs économiques wallons, y-compris d’ailleurs celui des transporteurs ».

Pour le MR, un syndicalisme moderne passe par une conception équilibrée du droit de grève. Celui-ci doit être perçu come un ultime recours lorsque le dialogue social a échoué. Etre en grève ne permet pas de commettre des actes de violence ou de bloquer des routes, ni d’empêcher d’autres travailleurs d’exercer leur droit au travail, pas plus d’ailleurs que d’outrepasser le champ social pour transformer la grève en arme politique. Pour fondamental qu’il est, le droit de grève n’est pas plus fondamental que le droit de travailler, c’est-à-dire de ne pas faire la grève.