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Sur impulsion de Valérie Glatigny (MR), ministre de l’Enseignement supérieur et de l’Enseignement de promotion sociale, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a prévu un montant de maximum 32 millions d’euros (voir note aux rédactions) via le fonds de relance européen pour soutenir et accélérer le développement du numérique dans l’enseignement supérieur et l’enseignement de promotion sociale francophone. Les fonds seront attribués via des appels à projets dédiés dont les modalités ont été arrêtées par le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

« La pandémie a forcé les établissements et les étudiants de l’enseignement supérieur et de l’enseignement de promotion sociale à s’adapter très rapidement. Des efforts massifs ont été réalisés pour basculer vers l’enseignement à distance, et je tiens à nouveau à saluer ce travail. Mais cette crise a aussi démontré les difficultés auxquelles étaient encore confrontés certains établissements, notamment en matière de fracture numérique », souligne Valérie Glatigny.

Ces dernières années, les établissements d’enseignement francophones ont entamé une transition vers le numérique. Les différentes études en la matière démontrent que des progrès conséquents ont été réalisés. La crise sanitaire a encore contribué à cette dynamique en suscitant l’innovation et la créativité des équipes pédagogiques.

Cependant, de nombreux défis subsistent encore, notamment en matière d’équipements et de formation. C’est dans ce cadre que les montants débloqués s’inscrivent : « Nous espérons que les fonds européens débloqués joueront un rôle de levier du développement du numérique dans l’enseignement supérieur et l’enseignement de promotion sociale. La crise a démontré l’intérêt de l’enseignement en présentiel, mais certaines pratiques éducatives hybrides ont un sens pédagogique tant pour les professeurs que pour les étudiants », souligne Valérie Glatigny.

Les montants débloqués seront attribués via des appels à projets, et s’articuleront de la manière suivante :

  • 75% de l’enveloppe totale alloués aux établissements d’enseignement supérieur (universités, hautes écoles, écoles supérieures des arts) pour permettre l’acquisition de matériel informatique et le soutien des enseignants dans le développement de leurs compétences numériques. Une attention particulière sera portée dans l’attribution des fonds au nombre d’étudiants boursiers et d’étudiants de condition modeste présents au sein de chaque établissement, afin de lutter contre la fracture numérique.
  • 25% de l’enveloppe totale alloués aux établissements de promotion sociale via trois appels à projets spécifiques, destinés à :
    • L’acquisition, en tout ou en partie, de matériel informatique par les établissements, ainsi que le déploiement ou l’amélioration de la connectivité et l’achat de logiciels.
    • Le recrutement de 16 techno pédagogues mis à disposition, via les pouvoirs organisateurs, des établissements pour aider et former les utilisateurs – professeurs, apprenants – à l’usage des outils numériques.
    • La collaboration avec le Centre de ressources pédagogiques afin d’augmenter le nombre de ressources disponibles pour les établissements et les apprenants (modules de cours en ligne, par exemple).

« Ces investissements permettront de faire entrer encore un peu plus notre enseignement supérieur et notre enseignement de promotion sociale dans l’ère digitale », conclut Valérie Glatigny.