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La création de la Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage remonte au 2 décembre 1949. Elle a pour but de commémorer ” l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Convention pour la répression et l’abolition de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution d’autrui. On peut lire sur le site des Nations Unies que : “l’objectif de cette journée est d’éradiquer les formes contemporaines d’esclavages telles que la traite d’êtres humains, l’exploitation sexuelle, le travail des enfants, les mariages forcés et le recrutement forcé d’enfants dans les conflits armés”.

Dans le monde

On pourrait penser que l’esclavagisme appartient à un autre temps, pourtant il n’en est rien. Aujourd’hui encore une forme d’esclavage moderne existe. Selon l’Organisation internationale du Travail (OIT), il y a actuellement plus de 40 millions de victimes du travail forcé dans le monde. Cet esclavage moderne englobe, malheureusement, plusieurs formes : la servitude pour dettes, le mariage forcé ou encore la traite d’êtres humains.

En 2016, l’OIT ” a adopté un nouveau protocole juridiquement contraignant destiné à renforcer les efforts mondiaux visant à éliminer le travail forcé”.

L’organisation mondiale des droits de l’homme révélait, il y a quelques années, les pays les plus touchés par l’esclavage de notre époque. L’Inde, la Chine, le Pakistan, l’Ouzbekistan et la Russie hébergeraient plus de la moitié de ces esclaves modernes.

Pour rappel, les Etats-unis ont récemment vécu des scènes de violences extrêmes entre différentes communautés qui se sont opposées. “Black Lives Matter” pour “Les vies noires comptent” est un mouvement crée en 2013 dans la communauté afro-américaine. Ses membres accordent une importance particulière au profilage racial, à la violence policière ainsi qu’à l’inégalité raciale dans le système de justice criminelle des États-Unis.

Et en Belgique ?

Selon le Global Slavery Index, en 2018, le gouvernement  belge était dans le top 10 des gouvernements à prendre des mesures pour contrer toutes formes d’esclavagisme moderne. Toujours selon cette fondation, notre pays est classé 135e parmi 167 pays. Chez nous, environ 23 000 vivraient dans des conditions d’esclavagisme moderne.

Le MR s’engage contre toute forme d’esclavagisme. L’essence même de notre mouvement nous rappelle à quel point la liberté de chacun est nécessaire car le libéralisme c’est avant tout l’égalité en droit, la liberté individuelle, le droit de résistance à l’oppression ou encore la recherche du bonheur et la sûreté.