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La Journée contre les violences faites aux femmes est l’occasion de rappeler le volontarisme dont fait preuve le gouvernement fédéral dont fait partie le MR afin de lutter contre les violences faites aux femmes en Belgique, mais aussi à l’étranger. Le sexisme et la violence qui l’accompagne, verbale ou physique, sont inacceptables et doivent être sanctionnés.

Cette année, la Belgique a confirmé sa détermination à lutter contre les violences faites aux femmes à travers le vote de la loi contre les féminicides en juin dernier. La loi contient une définition du féminicide et des violences qui le précède (violences sexuelles, psychologiques et contrôle coercitif) et établit une distinction entre quatre types de féminicides : le féminicide intime, par un partenaire ; le féminicide non intime, par un tiers (une travailleuse du sexe par un client par exemple) ; le féminicide indirect, survenu après des faits de violences (avortement forcé ou mutilations génitales par exemple) et l’homicide fondé sur le genre (un homme transgenre qui meurt dans le contexte de la violence du partenaire). La loi prévoit une collecte de données et deux publications dont un rapport quantitatif annuel reprenant les principales statistiques liées aux féminicides, les caractéristiques des victimes, des auteurs et de la relation entre la victime et l’auteur – et un rapport qualitatif sur les féminicides et les homicides fondés sur le genre qui met en évidence leur fréquence, les taux de condamnation, l’efficacité des mesures prises pour mettre en œuvre la Convention d’Istanbul. Elle permettra aussi une meilleure prise en charge des victimes de violences de genre et des formations pour la police afin de mieux identifier les violences qui précèdent les féminicides et protéger les victimes.

Un nouvel outil, qui permet aux victimes de violences d’alerter les forces de l’ordre en cas de situation de danger, vient d’être mis en place. Il s’agit d’une alarme antirapprochement, téléchargeable via une application sur le téléphone portable. Lorsque l’alarme est activée, la zone de police est alertée et les forces de l’ordre peuvent intervenir rapidement. La phase de test a démontré que ce dispositif d’alarme était une solution efficace contre les personnes qui ne respectent pas les mesures d’éloignement demandées par le parquet à leur encontre.

Ceci confirme la volonté du gouvernement fédéral dont fait partie le MR de réduire le nombre de féminicides en travaillant sur la détection des problèmes, la protection des victimes et enfin la réparation.

Une campagne nationale pour informer sur l’existence des centres de prise en charge des violences sexuelles est également prévue. Ces centres d’accueil se multiplient dans le pays grâce au financement fédéral, confirmé lors du dernier conclave budgétaire. A terme, il y en aura 13.

Précisons encore que le MR est particulièrement attentif au sort des femmes victimes de violence à l’étranger. Notre ministre des Affaires étrangères Hadja Lahbib s’est ainsi clairement positionnée en soutien du combat des femmes iraniennes pour leur liberté et a dénoncé la sauvagerie des attentats terroristes commis par le Hamas en Israël. Ces actes incluent des viols et autres violences dégradantes à l’égard des femmes, tuées ou blessées non seulement parce qu’elles étaient juives, mais aussi parce qu’elles étaient des femmes.