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Le 14 juin 2007, cette personnalité libérale majeure quittait brutalement la scène. Le président du MR Georges-Louis Bouchez lui rend hommage.

En Belgique, quand on évoque le grand Jacques, c’est d’abord à Jacques Brel que l’on pense. Mais quand on est libéral, et a fortiori libéral bruxellois, c’est le nom de Jacques Simonet qui vient d’abord à l’esprit.

Il y a 15 ans, le 14 juin 2007, notre Grand Jacques décédait inopinément, terrassé par une embolie pulmonaire. Quelques jours plus tôt, il avait célébré avec tous ses amis libéraux un de nos plus remarquables résultats électoraux. Lors des élections législatives du 10 juin, le MR avait en effet ravi la place de premier parti francophone au PS. Une victoire que Jacques Simonet avait fêtée comme il se doit.

Jacques Simonet, comme d’autres personnalités libérales (Jean Gol, Etienne Bertrand…) est parti beaucoup trop tôt. Son décès a été ressenti comme un véritable choc par le monde politique unanime. Il était apprécié pour sa combativité et surtout sa loyauté.

La politique, il était né dedans. L’exemple de son père lui donne goût à la chose publique, qu’il expérimente d’abord au sein de la Fédération des Etudiants libéraux, avant de rejoindre le cabinet de Jean Gol.

Outre son grand sens politique, Jacques Simonet avait pour atout son éloquence, forgée pendant ses études de droit à l’Université Libre de Bruxelles. Personne n’a oublié son humour et son sens de la répartie, pas plus que son look, lunettes rondes et bretelles colorées.

Très attaché à sa commune d’Anderlecht, Jacques Simonet en sera bourgmestre de 2001 à son décès. Avec son charme et sa simplicité, son goût pour les contacts humains, il était très populaire auprès des anderlechtois. La qualité de vie pour tous était sa priorité. Il n’hésitait pas à appeler les services communaux en se faisant passer pour un citoyen afin de s’assurer que tout fonctionnait bien.

Jacques Simonet avait le libéralisme chevillé au corps. Il n’était pas adepte de la langue de bois et savait mettre le doigt sur les vrais problèmes. Ses positions tranchées, en matière d’intégration notamment, ne lui avaient pas valu que des amis.

Au niveau fédéral, il a été parlementaire et secrétaire d’Etat aux affaires européennes. Mais Jacques Simonet a surtout incarné la Région bruxelloise dont il est devenu ministre-président en 1999 (à 35 ans !), puis à nouveau en 2004. Il a également été notre chef de groupe au parlement bruxellois de 2004 à son décès. Jacques Simonet ne s’arrêtait jamais. Sa passion pour son travail était sans limite. Sa santé n’était malheureusement pas assez robuste face à cet enthousiasme.

Le Mouvement Réformateur n’oublie pas Jacques Simonet et a aujourd’hui une pensée pour Veronica et ses enfants Henri et Eléonore, ainsi que pour toutes ses amies et amis à qui il manque tant.