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Jean Gol, figure libérale majeure de la fin du 20e siècle, est décédé il y a 27 ans. Le président du MR Georges-Louis Bouchez lui rend hommage.

Décédé en 1995 à l’âge de 53 ans, Jean Gol a été deux fois Vice-Premier ministre durant les années 80, époque des fameux gouvernements Martens-Gol, et fut président des libéraux francophones de 1979 à 1995. Jean Gol ne laissait personne indifférent. Il a consacré sa vie à la construction d’une Belgique forte et juste. Aujourd’hui, le centre d’études du MR porte son nom. Jean Gol est aussi à l’initiative de la première fête libérale du travail en 1985. Soucieux d’une organisation interne qui permette au plus grand nombre de s’impliquer, il décide également en 1987 d’instaurer un système d’élection présidentielle au suffrage universel.

Jean Gol se met en retrait à la fin des années 80 suite à un recul électoral. En 1992, il est à nouveau élu président. Sous cette présidence, en 1993, le PRL et le FDF annoncent la conclusion d’un accord de fédération les reliant l’un à l’autre. Le PRL en ressort renforcé lors des scrutins suivants.  Malheureusement, en septembre 1995, Jean Gol décède inopinément à la suite d’une hémorragie cérébrale.

Georges-Louis Bouchez se veut l’héritier de Jean Gol dont il loue la modernité du message. « Son libéralisme est ouvert à toutes celles et tous ceux qui partagent les valeurs démocrates. Son approche est résolument populaire, puisque le libéralisme défend toutes celles et tous ceux qui travaillent ou veulent travailler », rappelle l’actuel président du MR.

« Jean Gol fier d’être libéral », poursuit Georges-Louis Bouchez. « Pour lui, les libéraux réformateurs étaient incontestablement du côté de la solution. Le haut niveau de vie que nous connaissons en Belgique est ainsi incontestablement un héritage libéral ».

« Les mots de Jean Gol n’ont pas vieilli et sa pensée est toujours bien vivante. 27 ans après sa disparition, le MR reste le mouvement de l’égalité des possibles », conclut Georges-Louis Bouchez.