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A un an du premier scrutin électoral, la Belgique s’apprête doucement à aller voter. Beaucoup de belges sont encore dans l’incertitude et ne savent pas pour qui voter. Certains autres connaissent déjà leur choix. Pour aider les citoyens et permettre d’y voir plus clair, RTL organisait dimanche 11 juin le premier grand débat des présidents de l’année. De nombreux sujets y sont passés : climat, énergie, chômage, justice, institution…

Limiter les allocations chômage à 2 ans

Sur le plateau de “C’est pas tous les jours dimanche”, la première question de ce débat portait sur le chômage : chômer à vie, c’est fini ? Actuellement, le gouvernement souhaite qu’au moins 80% des Belges en âge de travailler ait un job en 2030… Mais on en est loin : 76% de taux d’emploi en Flandre, 65% en Wallonie-Bruxelles pour le moment.

Pour le MR, il faut mettre fin à ce chômage longue durée. “Il faut limiter les allocations à deux ans. Après, il y a une prise en charge de votre activation des communes, via un travail d’intérêt général, mais aussi via un suivi pour que vous puissiez être remis à l’emploi. Pour faire baisser les impôts, il faut juste qu’il y ait plus de gens qui travaillent” a déclaré le président des libéraux.

Quelles mesures pour le climat ?

Pour le MR, la priorité se tourne vers le maintien et la création de nouvelles centrales nucléaires. “Tout d’abord, 75% des émissions de CO2, aujourd’hui, sont liées à l’énergie, d’une manière ou d’une autre. Dans le transport, pour l’alimentation, pour les bâtiments etc. Et donc ce qu’il faut, c’est d’avoir une énergie qui est décarbonée. Pour faire cela, il faut conserver les 7 unités nucléaires, il faut en construire de nouvelles. Il faut investir dans l’hydrogène, mais aussi dans les carburants synthétiques. Il faut investir dans toute une série de mécanismes de captation de CO2. Toutes ces technologies existent aujourd’hui, et donc ce n’est pas de la science-fiction. C’est juste de l’investissement et des choix stratégiques” explique Georges-Louis Bouchez.

Enfin, les différents présidents ont eu l’occasion d’évoquer l’affaire Sanda Dia et le rôle de la justice. Pour rappel, Sanda Dia était un jeune étudiant universitaire de 18 ans, d’origine mauritanienne, décédé en 2018 des suites du bizutage que lui ont fait subir les membres d’un club pour étudiants appelé le «Reuzegom», affilié à l’Université catholique de Leuven. A ce propos, Georges-Louis Bouchez explique : « Je dénonce une justice trop laxiste dans notre pays. Le problème de la justice ? Il s’agit d’une caste qui ne parle pas suffisamment, qui ne rend pas assez compte à la population. »

Un débat à retrouver ici