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La rencontre a notamment porté sur l’abattage rituel, dont l’interdiction sera bientôt débattue au Parlement bruxellois. Le dialogue a été constructif mais le MR n’a pas changé d’avis.

La communauté juive d’Anvers est la plus importante du pays puisqu’elle compte environ 30 000 personnes, dont une grande majorité d’orthodoxes. Ceux-ci appliquent strictement les prescrits religieux dans leur quotidien et ne consomment que de la viande répondant à ces obligations. L’animal doit donc être égorgé sans étourdissement préalable. Or, l’abattage sans étourdissement est déjà interdit en Flandre et en Wallonie. Et le sujet sera bientôt débattu à Bruxelles.

Cela pose des difficultés concrètes à la communauté juive, qui se fournit actuellement dans les abattoirs bruxellois et qui risque de devoir se tourner vers des importations étrangères, avec un impact important sur son pouvoir d’achat.

Georges-Louis Bouchez s’est montré ouvert au dialogue et les échanges ont été courtois et constructifs, mais il n’empêche que le MR votera en faveur du texte bruxellois. Georges-Louis Bouchez a rappelé que le bien-être animal était une priorité et que des solutions d’abattage existaient désormais pour réduire la souffrance animale tout en garantissant le respect des prescrits religieux. Pour le président du MR, il s’agit aussi de veiller au respect de la neutralité de l’Etat.

Dans le même temps, Georges-Louis Bouchez s’est engagé à garantir la liberté religieuse et à améliorer la lutte contre l’antisémitisme, en particulier à Bruxelles où la communauté juive est régulièrement ciblée et se sent en insécurité dans de nombreux quartiers.