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Le président du Mouvement réformateur est revenu, pour l’interview du weekend dans le journal Le Soir, sur les différents événements des derniers jours. Au programme des discussions : l’accord avec Engie, le marché du travail ou encore les visas iraniens.

Nucléaire

“Le cours de l’action Engie a pris plus de 4 % après l’annonce de l’accord sur le nucléaire. Un signe que le gouvernement s’est fait berner ?

Non, ça n’a strictement rien à voir. Les investisseurs sont rassurés par le fait qu’il y ait une solution stable et de la visibilité sur le coût des déchets, comme les consommateurs sont rassurés qu’il y ait de l’électricité pour les deux prochains hivers. C’est une négociation dont le résultat est équilibré. Il n’y a pas un acteur qui perd. Si l’Etat belge était coté en Bourse, son action aurait augmenté aussi.”

Emploi

“S’il y a un autre dossier que vous voulez faire passer avant la phase électorale, ce serait lequel ?

A côté du nucléaire, il y a la question du chômage. Ça m’est devenu insupportable d’entendre des employeurs qui ne trouvent pas de main-d’œuvre dans des régions où une personne sur deux qui est en âge de travailler ne travaille pas. C’est un système qu’on auto-entretient, qui génère de la reproduction sociale, ça me rend fou. L’inactivité de très longue durée a tendance à créer de la précarité sociale. C’est pour ça qu’on dit qu’après deux ans, il faut proposer aux personnes inactives d’avoir des travaux communautaires pour retrouver un rôle, une utilité…”

Visas iraniens

“Pourquoi était-ce impensable de créer un incident diplomatique avec l’Iran ?

On ne peut pas se comporter n’importe comment dans des relations diplomatiques. Si vous entamez un processus avec un pays, même si vous avez obtenu ce que vous vouliez, vous ne savez pas ce qui va se passer dans le futur. Il reste d’autres otages européens, dont un qui a un lien très très fort avec la Belgique. Est-ce qu’on estime encore utile d’avoir des relations diplomatiques avec des pays comme l’Iran ? Je pense qu’on doit parler à tous les pays du monde, au lieu de dire : « Je porte des valeurs mais je ne parle qu’à moi-même ou à ceux qui les partagent déjà. »

Pour lire l’interview en intégralité, c’est ici