Georges-Louis était l’invité d’une soirée exceptionnelle ce mercredi soir au sein de la rédaction du Le Soir. L’occasion pour le président du MR d’être face à 150 lecteurs. Au programme, questions et débat d’actualité durant près de deux heures.
Sur les coalitions
Georges-Louis Bouchez : « Pensez-vous qu’en tant que citoyen, je suis content d’être dans un gouvernement où chacun utilise son droit de véto ? La réponse est non. Je suis très fier d’avoir pu contribuer, avec mes collègues du MR, à sauver le nucléaire dans ce gouvernement.
L’extrême droite porte atteinte au principe d’égalité, via le racisme. Mais l’extrême gauche porte atteinte, potentiellement, à la liberté d’expression, à la liberté religieuse, au droit à la propriété privée. Pour nous, un parti qui s’associerait avec le Vlaams Belang ou le PTB ne pourrait plus être un partenaire de gouvernement.
Il faut à tout prix éviter la dynamique de blocage actuelle où tous les partis sont à peu près de force égale. Il faut un ou deux partis dominants dans une coalition. »
Des lecteurs intéressés par le socio-éco
« Sur la taxation des riches, je vais être très clair. Cette fortune, elle a été obtenue comment ? Elle est obtenue soit par le travail, largement taxé. Soit elle a été obtenue par l’héritage, qui a lui-même déjà été taxé aussi. Que voulez-vous donc taxer en plus ?
Sur la réforme fiscale, on allait donner dans la poche droite ce qu’on prend dans la poche gauche. C’est pour ça qu’on a refusé.
Aujourd’hui, si la Wallonie et Bruxelles arrivaient au même taux d’emploi que la Flandre, cela signifierait 24 milliards d’euros en plus dans les caisses de l’État.
La démocratie, ce n’est pas juste être dans son fauteuil et de dire que lui, c’est un imbécile. Mais c’est de prendre le même temps pour votre choix électoral que celui que l’on prend pour choisir son GSM, sa voiture, son lave-vaisselle ou sa machine à laver. »
