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Pour Georges-Louis Bouchez, la libération conditionnelle de Farid Hakimi est anormale ! L’homme à l’origine de violents home-jackings en bande avait écopé d’une peine de prison de 14 ans en octobre 2020. Celle-ci avait été alourdie à 17 ans, en appel, en avril 2021. Récemment, il a été aperçu dans un restaurant par une de ses victimes. Pour le président du MR, c’est un scandale sans nom !

Pour GLB, « ce n’est plus de la justice, c’est un sketch. Nous assistons à une défaillance flagrante de notre système, où la sécurité des citoyens est compromise. »

Pour le MR, il est également temps de revoir certaines pratiques concernant la détention préventive. Pour les peines dépassant les 15 ans, il est absurde que la détention préventive soit prise en compte dans le calcul du tiers. Cela équivaut à une injustice supplémentaire pour les victimes et leurs familles.

Quant à la réintégration des détenus dans la société, il est crucial d’instaurer des mécanismes qui garantissent une réelle réparation pour les victimes. Si un détenu souhaite obtenir une libération conditionnelle anticipée, une part importante de ses revenus devrait être saisie pour contribuer à l’indemnisation des personnes affectées par ses actes. C’est une question de justice élémentaire.

Malheureusement, dans notre pays, le sens de la justice semble avoir disparu. Ce n’est pas une question de moyens, mais plutôt une question de proportionnalité entre les actes commis et les sanctions imposées. Il est grand temps de réformer en profondeur notre Code pénal pour rétablir la confiance dans notre système judiciaire.

Il est impératif de les mettre en œuvre, et si nécessaire, de les intégrer comme condition non négociable dans les futures discussions gouvernementales. La justice ne peut plus attendre.

Lire l’interview Sudinfo