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Trier ses déchets est devenu une habitude à domicile ou au bureau. Mais pas encore dans l’espace public. La députée bruxelloise Aurélie Czekalski veut que cela change.

A Bruxelles comme partout en Belgique, les Bruxellois sont invités à trier leurs déchets à domicile. La pratique est également répandue sur le lieu de travail. La députée bruxelloise constate pourtant que dans les espaces verts de la capitale ou aux arrêts de la STIB, il n’est pas encore possible de trier ses déchets. Elle dénonce une incohérence.

Les poubelles de tri dans l’espace public existent pourtant déjà. Cela fait déjà plusieurs années que les usagers de la SNCB ont ainsi la possibilité de trier leurs déchets en gare.

A Bruxelles, les espaces verts (parcs, jardins publics, bois…) représentent 18% de la superficie. En 2018 et en 2019, Bruxelles Environnement et Fost Plus ont mené deux projets de tri des déchets au parc de Laeken et au parc Elisabeth. Ces parcs ont été choisis car ils sont très fréquentés tant par les riverains que par les touristes et sont des lieux de pique-nique très prisés, ce qui génère de nombreux déchets notamment PMC. Le but était d’évaluer l’impact de poubelles de tri sur les déchets sauvages ainsi que de mesurer la quantité et la qualité du flux PMC récolté dans les parcs. Ces expériences pilotes ont montré des résultats encourageants avec une réduction très significative des déchets sauvages tant au parc Elisabeth qu’à Laeken. La qualité du tri s’est également améliorée. On ne peut que s’en réjouir. C’est dans ce cadre que la Commune d’Uccle va tester le placement de poubelles de tri dans certains de ses espaces verts.

Ces poubelles de tri jouent un rôle crucial en matière de propreté et de recyclage. Aurélie Czekalski ne comprend donc pas pourquoi on n’en place pas partout. Il y a en effet un potentiel énorme à exploiter. On compte 1142 poubelles aux arrêts de la STIB et 1400 dans les espaces verts.