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Fruit d’un accord politique réunissant la plupart des partis et les partenaires sociaux, le Fonds blouses blanches a pour but de financer la création d’emplois, améliorer les conditions de travail et la formation du personnel médical. Voté en 2019 et en 2020, le Fonds doit aujourd’hui être pérennisé. A cette fin, les moyens prévus en 2020 (400 millions d’euros) seront maintenus chaque année, de manière structurelle, pour améliorer l’emploi dans le secteur des soins de santé.

Le MR, fortement impliqué dans ce dossier depuis 2019, a obtenu que le financement de l’augmentation de la norme du personnel sera prioritairement destiné au personnel infirmier.

« Depuis le début des discussions autour du Fonds, nous avons plaidé pour une amélioration sensible des conditions de travail du personnel infirmier. Cela passe par un recrutement important mais également par un allégement de la charge de travail sur le terrain. Encore trop d’infirmières et d’infirmiers prestent chaque semaine plus d’heures que prévu, pour le bien des patients alors qu’il est avéré qu’ils manquent de temps pour surveiller de manière optimale les patients. L’objectif de notre amendement, qui a été adopté, vise à assurer l’affectation des moyens de manière prioritaire pour l’engagement d’infirmiers afin d’augmenter concrètement, l’unité de soins, ou la fonction hospitalière, d‘un équivalent temps plein supplémentaire » explique la députée fédérale Caroline Taquin.

En pratique, 354 millions d’euros seront consacrés à l’amélioration de l’emploi dans le secteur des soins. Par ailleurs, sur proposition du Chef de groupe MR Benoit Piedboeuf, un renforcement des soins à domiciles prodigués par les indépendants est également prévu, à hauteur de 48 millions d’euros. Chaque année, l’affectation détaillée des moyens sera évaluée dans le cadre de la concertation sociale locale.

« Ce fonds pérennisé répond à la nécessité impérieuse de revalorisation du métier, en termes financiers mais aussi de conditions de travail. C’est comme cela que l’on pourra le rendre à nouveau plus attractif alors que nous sommes le 5ème pays européen ayant le plus de personnes diplômées – infirmier – par habitant et que nous vivons, paradoxalement, une pénurie ! Ces moyens structurels aideront à assurer un meilleur temps de soins. Soigner, mais aussi épauler, conseiller, discuter, écouter… Autant d’actes essentiels posés par les infirmiers et le personnel soignant de soutien et d’accompagnement qui sont fondamentaux pour la santé des patients et garantissent un retour chez soi de qualité » conclut Caroline Taquin.

Le texte a été adopté ce jeudi 6 mai en séance plénière.