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L’école mérite mieux ! Le MR présente un projet pour un enseignement exigeant. Ce projet propose 50 mesures concrètes liées à l’enseignement et établies sur divers domaines. Ces derniers concernent, entre autres, le choix de l’école, l’apprentissage des savoirs de base, les connaissances numériques, etc.

Pour découvrir les 50 mesures concrètes, CLIQUEZ-ICI.

L’école mérite mieux

Le MR croit au soutien à l’effort, au mérite, à l’excellence dans un climat de respect et de tolérance. Relever le niveau de l’enseignement implique d’augmenter le niveau de chaque élève. L’enseignement obligatoire doit mieux préparer à l’enseignement supérieur et à une entrée épanouie dans le monde du travail.

Or, depuis le dernier ministre libéral (1999-2004), Pierre Hazette, ces valeurs essentielles pour l’égalité des chances sont méthodiquement combattues.

Les élèves méritent mieux: des compétences en hausse, et non en baisse

Tout d’abord, depuis les années 1960/1970, le nombre de jours de cours a diminué de près d’une année. Cette diminution se ressent en termes d’acquis des compétences. En effet, beaucoup de jeunes n’ont pas une bonne orthographe, sont faibles en mathématiques et en sciences, et ont des lacunes en histoire et géographie.

Ensuite, depuis 15 ans, la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) a mis une multitude de décrets, de réformes, de plans, de colloques et de circulaires. Pour quels résultats? La pénurie d’enseignants augmente, le nombre d’enfants sans école augmente aussi, et 43% des bâtiments scolaires sont insalubres.

Un niveau d’enseignement préoccupant

Les tests PISA (Programme International pour le Suivi des Acquis des élèves) indiquent des résultats préoccupants.

En effet, 1 adolescent francophone sur 2 n’a pas le niveau en sciences. De plus, à 15 ans, 1 élève francophone sur 5 seulement atteint le niveau que PISA considère comme : “le seuil de compétence à partir duquel les élèves commencent à montrer qu’ils possèdent des compétences en compréhension de l’écrit qui leur permettront de participer de manière efficace et productive à la vie de la société”.

Ce constat est alarmant. D’autant plus que la Flandre et la Communauté germanophone engendrent de meilleurs résultats que la FWB.

Des élections pour changer de cap

Malgré ces alertes, la majorité actuelle pursuit le nivellement par le bas de notre enseignement. Pendant toutes ces années, de nombreux directeurs, professeurs, parents expriment leur désarroi face aux décrets inscriptions, titres et fonctions, pacte d’Excellence, Décret Paysage et autres, sans souvent êtres écoutés. Les élections de mai 2019 permettront de changer de cap.

Plus d’autonomie et de liberté

Le MR souhaite d’abord réintroduire le principe d’autonomie pédagogique, de liberté de choix de l’école pour les parents, et d’autonomie de gestion pour les directeurs. Ces deux principes d’autonomie et de liberté sont les deux axes majeurs du Mouvement réformateur pour l’école.

Ensuite, nous désirons élever le niveau de notre enseignement en FWB. Le MR compte s’appuyer sur les 3 acteurs principaux de l’enseignement : les élèves, les professeurs, et les directions. Ce n’est qu’à cette condition que nous pourrons amener notre enseignement au-delà des standards de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE).

Les différents principes de notre projet

Les 50 mesures concrètes se concentrent autour de différents principes:

  • Transmission des savoirs de base: retrouver un enseignement qui se concentre sur sa première mission: la transmission des savoir (lire, écrire, compter);
  • Renforcement de l’autonomie des écoles:  les écoles doivent disposer de l’autonomie et de la liberté d’action pour atteindre leurs objectifs sans subir de harcèlement administratif;
  • Libre choix des parents: garantir l’accès à un enseignement de qualité et géographiquement proche des élèves qui y sont inscrits;
  • Respecter les enseignants: les Libéraux veulent rétablir la légitime confiance et la reconnaissance que le corps enseignant mérite; 
  • Promouvoir l’excellence: les jeunes doivent acquérir les compétences qui leur permettront de s’adapter à un milieu de travail et à un environnement social en perpétuelle évolution, comme par exemple le numérique;
  • Une école qui émancipe: l’école doit permettre à chaque enfant, quels que soient son origine socio-culturelle, ses capacités personnelles ou ses besoins spécifiques, de s’épanouir, de se dépasser et de prendre sa place dans la société;
  • Ouverture à l’autre: cette ouverture commence dès le plus jeune âge. L’ouverture, et le respect, sont des fondamentaux pour une société vivante, apaisée et durable;
  • Eviter l’école à deux vitesses: l’école est le lieu qui permet la mobilité sociale pour tous. Il faut éviter que s’établisse une école à deux vitesses qui creuse encore les inégalités;
  • L’enseignement est le socle de la démocratie: il fonde toute forme de développement, qu’il soit scientifique, social, économique, technique ou culturel;
  • Apprentissage des langues: notamment par des processus d’immersions ou d’échanges d’élèves et d’enseignants, et ce dès les maternelles; 
  • Ne laisser personne au bord du chemin : renforcer l’enseignement maternel, tout comme la mise en place d’un système de remédiation immédiate et efficace afin de lutter contre le décrochage scolaire;
  • Revalorisation de l’enseignement qualifiant : développer davantage les synergies avec le monde de l’entreprise.