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EGALITE HOMME-FEMME
ACCELLERER

 

Cette année le thème de la Journée internationale des droits des femmes défini par l’ONU est « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ». Ce thème fait écho aux valeurs et actions promues par le MR. L’engagement du MR pour l’égalité homme/femme est plus fort que jamais. A l’initiative de la députée bruxelloise Viviane Teitelbaum, féministe engagée qui a notamment présidé le Conseil des Femmes Francophones de Belgique, nous voulons qu’un jour, cette date devienne une journée de commémoration de l’égalité enfin atteinte, plutôt qu’une journée de luttes pour revendiquer des droits à conquérir.

Selon l’ONU, « la réalisation de l’égalité des sexes reste le principal défi en matière de droits humains ». Le Mouvement Réformateur va poursuivre son action pour renforcer l’égalité entre les femmes et les hommes dans l’ensemble de politiques publiques. Cet enjeu est en effet transversal : accès à l’emploi, conciliation entre la vie familiale et la vie professionnelle, égalité salariale, pension etc. La lutte contre des phénomènes comme le plafond de verre (qui empêche les femmes d’accéder à des promotions) ou les stéréotypes sexistes (qui poussent inconsciemment les femmes à se tourner vers les métiers des soins plutôt que les filières scientifiques, par exemple) est également primordiale pour permettre aux femmes de se réaliser pleinement. Le MR montre l’exemple : depuis la réforme de ses statuts en 2021, la structure du parti est paritaire.

Les publics féminins doivent être davantage sensibilisés aux opportunités d’entrepreneuriat et aux soutiens publics existants. L’entrepreneuriat des femmes doit être encouragé car il est un levier de croissance certain pour notre pays. Le soutien aux réseaux de femmes entrepreneures doit perdurer et les campagnes de sensibilisation à l’entrepreneuriat mais aussi aux métiers, dans lesquelles la part des femmes est encore trop faible, doit s’intensifier. Les mesures telles que le relais managérial, qui permet aux entrepreneures qui donnent naissance à leur enfant de ne pas s’inquiéter de la poursuite temporaire de leurs activités, doivent être peaufinées et amplifiées. La communication sur ce type de mesure doit se développer.

Afin de soutenir l’emploi des femmes, en particulier au sein de familles monoparentales, il faut redonner aux employeurs et aux employés de la liberté de négociation et d’organisation, notamment pour aménager le temps de travail, donner de la liberté aux moments de vie qui le requièrent (enfants en bas âge, par exemple), organiser la présence sur les lieux de travail afin d’éviter des déplacements fastidieux (télétravail), instaurer des relations intelligentes en matière de connexion mais aussi de déconnexion. Pour le MR les parents qui travaillent doivent être prioritaires pour obtenir une place en crèche.

Les violences sont un frein à l’égalité. 98% de femmes ont déjà été victimes au moins une fois dans leur vie de harcèlement de rue, d’insultes, d’attouchements ou de remarques sexistes. 70 % des plaintes pour violences sexuelles sont classées sans suite alors qu’on recense neuf plaintes pour viol par jour et qu’une femme sur dix seulement porte plainte. Pour le Mouvement Réformateur, il est impératif d’assurer plus de sécurité, de généraliser les formations des policiers, d’améliorer la collecte de données pour lutter contre les violences faites aux femmes, d’améliorer la prise en charge des victimes, d’augmenter les places d’urgence et de mettre davantage l’accent sur la prévention. Le MR défend entre autres le développement d’outils permettant aux femmes victimes de violences d’alerter les forces de l’ordre en cas de situation de danger. C’est une solution efficace contre les personnes qui ne respectent pas les mesures d’éloignement demandées par le parquet à leur encontre.

Signalons également que, face à la poussée du fait religieux et des obscurantismes, le MR propose d’intégrer dans la Constitution le droit à disposer librement de son corps afin de sanctuariser des droits fondamentaux, comme celui de pouvoir accéder à l’interruption volontaire de grossesse, dépénalisée depuis 1990 en Belgique. Défendre les droits des femmes, c’est également s’opposer au communautarisme en défendant le principe d’impartialité de l’État qui veut qu’aucune religion ne puisse être invoquée pour se soustraire à la loi commune qui garantit l’égalité entre les femmes et les hommes. Le droit doit toujours prévaloir sur toute norme religieuse. C’est important, notamment pour que les droits acquis par les femmes ne soient pas remis en cause.

Le MR se tient aux côtés des femmes qui accélèrent pour réclamer plus de liberté et d’égalité de droits. Nous voulons qu’à terme, les droits des femmes ne soient plus une bataille à mener mais bien une réalité de faits.