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Merci pour votre présence nombreuse, pour vos encouragements.

Ce soir je suis bien à Bruxelles.

Car il m’a fallu 50 minutes pour faire 2,5 kms.

Car j’ai pu constater à quel point Kevin Karena a loupé sa vocation de pasteur évangéliste

Car je suis face à des gens qui aiment leur région, qui ne font pas du Bruxelles bashing, ne sont pas des populistes, mais constatent les difficultés de la capitale et veulent plus et mieux pour cette « Bruxelles ma belle » laissée dans les mains de l’incompétence et du copinage.

Ce soir je suis bien au MR bruxellois car je suis dans une salle qui sent la victoire, la mobilisation, la détermination. Car le parti qui monte dans la capitale, c’est le Mouvement Réformateur.

Rassurez-vous, les attaques, elles ont été nombreuses dans d’autres dossiers, comme celui du nucléaire. Pendant deux ans, nous avons été raillés car nous expliquions que sortir du nucléaire était une erreur. Nous avons été perçus comme ceux qui voulaient ennuyer le gouvernement. Nous nous sommes battus pour nos convictions, pour notre pays. Quel n’est pas mon plaisir de voir mon collègue Ecolo se précipiter à la radio pour expliquer que l’accord est bon ! Les Ecolos ne voulaient tellement pas du nucléaire que pour la première fois dans l’histoire du pays, ils sont devenus copropriétaires de réacteurs nucléaires. Rien que pour ça, notre mobilisation mérite d’être applaudie.

Merci à nos parlementaires, à nos ministres, à nos mandataires locaux, à tous ces militants sans mandat, qui ont juste le projet libéral dans leur cœur, la famille libérale dans leur cœur. C’est vous qui, sur le terrain, permettez à nos idées de gagner. C’est vous qui faites vivre le seul projet politique qui a réussi dans l’histoire de l’humanité. Merci !

A Bruxelles, vous subissez quotidiennement ce que l’on a subi dans le dossier nucléaire. Il y a d’abord Good Move. Moi j’ai un chemin pour ce plan, celui de la poubelle. On vous dira que les Libéraux sont conservateurs. Non, nous voulons des alternatives, des investissements dans le métro, qu’on puisse prendre le bus en toute sécurité, des vélos partagés faciles à débloquer. Les libéraux sont modernes. La modernité, ce n’est pas la contrainte ou la punition. Nous ne voulons pas pourrir la vie des citoyens. Nous voulons des alternatives et reconnaître que pour certaines personnes, à certaines heures, il n’est pas possible de se passer de voiture. Le plombier doit se déplacer chez ses clients, le secteur horeca doit recevoir ses fournisseurs, les pompiers doivent intervenir en toute sécurité.

Il y a maintenant Good Living qui prévoit 30% d’espaces de construction non-bâtis. C’est très bien mais vu la pression immobilière, peut-être faut-il réfléchir avant d’avoir des dogmes. On va privilégier la rénovation, parfois deux fois plus chère que la démolition/erconstruction. On va imposer des potagers sur les toits plats. Comment peut-on détester à ce point la classe moyenne ? Good Living, c’est la mort de Bruxelles. Ça sera impossible d’avoir de la diversité sociale, de la mixité. Nous voulons une ville qui se transforme, des lieux de rencontre, des espaces verts, mais nous refusons toute vision dogmatique. Nous voulons travailler par projets, échanger avec la population. Nous prônons une véritable démocratie participative. Pas celle défendue par Ecolo. Chez nous, ce n’est pas un slogan, c’est la réalité avec laquelle nous avancerons avec vous.

Pour la presse belge, je suis le fauteur de troubles. Le MR n’étant pas membre du gouvernement bruxellois, je ne suis pas responsable des clashes qui s’y produisent. Il y a Good Move, Good Living, et aussi Good Job, c’est-à-dire le recasage des copains. L’un d’eux est Ecolo mais la presse promeut quand même des articles annonçant qu’ils veulent la suppression de ce système. Face à tous ces copains que l’on recase dans des structures parapubliques, il ne faut pas oublier que la dignité des politiques, c’est de servir, et pas de se servir.

Le prochain Good en préparation, c’est le Good poubelles. En 25 ans, Bruxelles Propreté a augmenté son budget de 224%. En 5 ans, on a engagé 500 personnes de plus. A ce prix-là, on pourrait s’attendre à ce que Bruxelles soit propre. La structure est pourtant en déficit. Le budget régional est lui passé à deux milliards d’euros de déficit. Nous avons affaire à des gens qui n’ont pas le sens de la responsabilité, qui créent dans la population un grand sentiment d’injustice : celle de travailler sans être récompensé, celle de ne pas pouvoir se payer un logement décent dans de bonnes conditions, d’être dans une culture victimaire, qui excuse sans cesse ces soi-disant jeunes qui n’ont pas de perspectives et auraient donc le droit de détruire des abribus ou votre voiture que vous aurez eu la chance de pouvoir garer. Ce n’est pas avec des maisons de quartier, des subsides, de multiples associations qui servent la propagande électorale que l’on va redresser Bruxelles. On va redresser Bruxelles en revenant aux valeurs. Aucune condition de vie ne justifie qu’on s’en prenne aux biens ou aux personnes. La tolérance zéro ne doit plus être un slogan mais une réalité. Le MR s’y engage.

Les Libéraux veulent instaurer une société juste. Une société qui baisse les impôts et active les demandeurs d’emploi. Une société qui n’accepte pas qu’on puisse sortir de prison après 15 mois quand on a vitriolé et battu un homme à mort. Une société qui sait que tous les emplois ont de la valeur et qu’un revenu du travail ne peut jamais être plus faible qu’une allocation. Une société qui remercie celles et ceux qui contribuent à la solidarité, qui créent de l’activité, qui financent l’impôt, qui se lèvent chaque matin et mettent le pays en marche. Une société où l’on ne vous culpabilise pas pour vos choix de vie, une société où l’on ne promet pas l’argent gratuit. Une société qui sait qu’à tout devoir est lié un droit. Une société qui sait qu’elle ne peut être heureuse sans travail, cette valeur que la gauche a déclassée. Cette valeur de travail a forgé notre niveau de bien-être et donne un sens à notre vie. Le travail n’est pas tout dans la vie mais il en est un élément fondamental. Le travail doit nous permettre de réussir. Ce mot coupable ! Vous avez le droit de réussir, de gagner de l’argent, d’acheter votre bien, d’avoir de l’épargne, d’avoir un 2E ou un 3e bien. La société juste, c’est celle qui vous permet d’aider vos enfants. Vous avez le droit de réussir, pour vous et pour vos enfants !

Comment baisser l’impôt ? La Belgique taxe trop le travail et le capital. Nous faisons partie des cinq pays européens avec le plus faible taux d’emploi. Et c’est à Bruxelles que le bât blesse. Si Bruxelles était un pays européen, il serait le dernier de l’UE en termes d’emploi. Aujourd’hui ce qu’il faut changer à Bruxelles, c’est la mentalité. C’est ça qui détermine une société. Non, ce n’est pas un propos populaire : avec le MR, Bruxelles se lèvera le matin et se mettra en marche pour l’intérêt de toutes les bruxelloises et tous les bruxellois.

Je sais que sur Twitter, j’aurai encore droit dans les prochaines minutes à une salve de compliments. J’aurais pu promettre l’argent gratuit, des chèques, des allocations. Je ne l’ai pas fait car il est minuit moins une pour Bruxelles, vu sa situation catastrophique. Nous avons deux ans pour redresser la situation. Les élections de 2024 sont donc décisives. Si nous ne faisons pas les réformes, nous les subirons. Et ce sont les plus fragiles qui en subiront aussi les conséquences. C’est pour ça que notre projet est populaire : il s’adresse à ceux qui n’ont que leur travail pour s’en sortir. Nous devons donc tenir un discours de vérité. Car le rôle d’un politique, ce n’est pas de chercher à plaire ou d’avoir la vie paisible. La volonté d’un politique dépend en fait du volume d’emmerdements qu’il est capable d’assumer.

2024 va se gagner en 2023. C’est donc maintenant qu’il faut mettre les bouchées doubles, marquer les esprits, expliquer notre projet de société. C’est maintenant que j’attends votre mobilisation libérale pour Bruxelles et le pays.

Je vous souhaite le meilleur, dans votre vie professionnelle et privée. Aimez. Aimez les gens. Aimez ce que vous faites, soyez passionnés. Et surtout en 2023, soyez fiers d’être des libéraux !