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Valérie Glatigny, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique en Fédération Wallonie-Bruxelles, annonce ce jour pérenniser son soutien au développement d’alternatives à l’expérimentation animale par les chercheurs francophones. Pour 2023, et comme cela avait déjà été le cas en 2022, 1 million d’euros sera alloué au projet.      

Ces travaux, réalisés au sein de la plateforme Technologique d’Excellence « Alternatives aux expérimentations animales », rassemble toutes les institutions universitaires de la Fédération Wallonie-Bruxelles actives dans le domaine – UCLouvain, ULB, ULiège, UNamur – ainsi que la Haute École Charlemagne autour d’un objectif commun : diminuer le plus fortement possible l’expérimentation sur animaux au sein des laboratoires universitaires et académiques francophones en développant des alternatives viables à l’expérimentation sur animaux.

« Nous voulons réduire et remplacer au maximum l’usage d’animaux d’expérience dans les laboratoires francophones. Pour atteindre cet objectif ambitieux, nous tablons évidemment sur l’innovation technologique, mais aussi et surtout sur le talent de nos chercheurs qui s’engagent depuis de nombreuses années déjà dans cette voie », souligne Valérie Glatigny à l’issue du Gouvernement de ce jour.

Parmi les recherches déjà menées, citons :

  1. La Bio-impression 3D de modèles in vitro, qui permet de produire artificiellement des tissus biologiques ;
  2. Les systèmes in vitro multi-organes visant à reproduire la complexité biologique du corps humain, par exemple pour tester des vaccins ou étudier le développement de maladies ;
  3. Le développement de méthodes in silico – comme par exemple la simulation par ordinateur d’une expérience afin de choisir les molécules qui seront testées.

Pour rappel, les Gouvernements wallons et bruxellois contribuent à hauteur de 540.000 euros au projet, ce qui porte le financement annuel total à 1.540.000 euros.