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Les Députées MR Diana Nikolic (Wallonie) et Aurélie Czekalski (Bruxelles) veulent faire évoluer les stations-services pour qu’elles répondent mieux aux enjeux en matière de services de proximité.

Suite à un projet, avorté, d’installation d’une station-service dans son quartier à Liège, la députée wallonne Diana Nikolic a initié une réflexion sur l’avenir des stations-service sur le territoire wallon. Pour elle, alors que notre façon de nous déplacer évoluer, une station-service doit proposer d’autres services que le carburant.

Diana Nikolic souhaite donc ouvrir une réflexion avec le secteur, qui se montre déjà ouvert au changement, puisque les magasins présents dans les stations-services sont souvent déjà devenus des commerces de proximité. C’est cela qu’il faut étendre et promouvoir ».

Concrètement, la résolution préparée par la députée wallonne s’appuie sur 2 axes. tout d’abord, il faut réaliser un état des lieux (cartographie et typologie des stations-service sur le territoire wallon). Cela permettra d’identifier les endroits où des services pourraient être renforcés/diversifiés et où de nouveaux projets pourraient être implantés. Ensuite, il faut réfléchir à une vision prospective de la station de demain, au service de la mobilité mais aussi de l’ensemble de la population. Parmi les pistes de réflexion, Diana Nikolic propose la recharge rapide de voitures électriques, des espaces de coworking, des stations de covoiturages, des hub logistiques urbains ou des épiceries qualitatives, en mode circuit court avec les agriculteurs locaux. L’idée est d’adapter les services des stations en fonction des profils des endroits où elles sont implantées.

Cette proposition de résolution a été accueillie favorablement en Commission Energie, Climat et Mobilité du Parlement wallon ce lundi 21 juin et sera prochainement votée en séance plénière.

A Bruxelles, la députée Aurélie Czekalsi soutient Diana Nikolic dans sa démarche, alors que le Gouvernement bruxellois a acté l’abandon graduel des véhicules thermiques (diesel en 2030, puis essence et LPG en 2035) sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale. Cette sortie progressive exige de pouvoir fournir les énergies nécessaires pour circuler comme des bornes de recharges électriques ou des carburants alternatifs. Pour Aurélie Czekalski, le rôle des pouvoirs publics est de développer des alternatives crédibles.  Il ne faut pas oublier d’impliquer les stations-services dans ce partenariat et dans cette transition énergétique avec les autorités communales et régionales. Ces stations peuvent réellement devenir des hubs logistiques au service des habitants, en mettant à disposition des services divers comme par exemples en matière de micromobilité, d’espaces connectés de travail, etc.

Le texte wallon ayant été soutenu par le PS et Ecolo, Aurélie Czekalski espère que le texte bruxellois bénéficiera d’un accueil positif à Bruxelles