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Afin de compléter les différentes initiatives déjà en place au sein des établissements d’enseignement supérieur (EES) en matière de santé mentale, la Ministre de l’enseignement supérieur Françoise Bertieaux a coordonné les efforts pour répondre aux besoins tant des professionnels des établissements que des étudiantes et étudiants.

Une circulaire commune a dès lors été envoyée dans les établissements pour présenter les différentes options qui s’offrent à eux et les modalités pour en bénéficier.

Une nouvelle convention INAMI permet désormais des collaborations spécifiques avec les réseaux de soins de santé mentale, avec pour objectif, soit d’aider les professionnels des établissements d’enseignement supérieur à mieux soutenir les étudiants, soit de permettre aux étudiants de bénéficier directement d’une offre de soins psychologiques.

« Face à l’augmentation du nombre d’étudiants demandant un soutien en matière de santé mentale, particulièrement depuis la pandémie, il était évident q’un accompagnement devait être mis en place, mais cela devait impérativement s’organiser avec l’aide de professionnels de la santé mentale et pas de façon improvisée. J’ai donc pris le temps de me coordonner avec le Ministre de la Santé pour pouvoir mettre à disposition des étudiants et des établissements d’enseignement supérieur, des moyens structurels adaptés à leurs besoins, dans le cadre d’une collaboration avec l’Inami », explique Françoise Bertieaux.

Quelle offre ?

Cette convention prévoit ainsi différentes formes de soutien par un psychologue/orthopédagogue clinicien conventionné pour permettre tant aux professionnels des établissements de mieux détecter et réagir face à des personnes ayant des problèmes de santé mentale, qu’aux étudiants de bénéficier directement d’une offre de soins psychologiques, en séances de groupe ou individuelles.

Grâce à cette convention, il est donc possible de demander/d’étendre la collaboration avec un psychologue/orthopédagogue clinicien conventionné via :

  • Le partage de connaissances, de conseils et éventuellement une aide à l’orientation pour soutenir un étudiant spécifique.
  • Le partage de connaissances et d’expertise sur des sujets de santé mentale avec les équipes de l’établissement d’enseignement supérieur.
  • L’accompagnement dans ses propres échanges via de la co-consultation.

L’offre de soins s’adresse spécifiquement aux étudiants présentant une demande de soins d’intensité légère à modérée. Pour les besoins plus intensifs ou de longue durée, il est alors opportun de les orienter vers les soins adéquats, et le psychologue/orthopédagogue pourra également les accompagner dans ces démarches.

Via la Convention INAMI, chaque réseau de soins de santé mentale reçoit un budget fermé pour organiser, sur son territoire et en fonction des besoins de sa population, une offre de soins psychologiques.  Tout établissement d’enseignement supérieur (Conseil social, Centres PMS, Service PSE, etc.) peut dès lors être candidat pour organiser, en collaboration avec le/les réseaux de soins en santé mentale de son territoire, une offre adaptée à son public.

Trois modalités d’intervention sont prévues par la Convention INAMI en fonction des besoins identifiés, permettant ainsi une prise en charge à différents niveaux, de la prévention au traitement :  interventions communautaires en groupe, soutien psychologique de première ligne et traitement psychologique de première ligne en individuel ou en groupe.

Combien ça coûte pour l’étudiant ?

La Convention fonctionne sur le principe du tiers-payant : l’étudiant ne doit ainsi payer que la partie de l’honoraire du psychologue/orthopédagogue à sa charge, le reste est pris en charge par l’INAMI.

Aucune contribution n’est demandée aux étudiants âgés de moins de 24 ans.

A partir de 24 ans, une contribution est demandée:

  • Pour la participation à une séance de groupe (soutien et traitement psychologique) : 2,5€ par séance
  • Pour la participation à une séance individuelle (soutien et traitement psychologique) : 11 € par séance, ou 4 € si l’étudiant est bénéficiaire de l’intervention majorée (statut BIM).

Les interventions communautaires en groupe et la première séance individuelle (servant à analyser la demande) sont toujours gratuites.