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Suite aux propos erronés de certains invités ce dimanche midi en télévision, le ministre des Indépendants et des PME tient à rappeler que tout indépendant victime d’une mise à l’arrêt de ses activités par une décision d’une autorité publique a bien accès aux aides du double droit passerelle de crise. Cela vaut également pour les starters. David Clarinval enverra prochainement une lettre explicative aux indépendants via leur caisse d’assurances sociales, en complément aux informations accessibles actuellement.

Le terrible drame humain survenu en début de semaine passée à Liège, où une jeune indépendante a mis fin à ses jours, ne laisse personne indifférent. Il reste néanmoins primordial que les bonnes informations continuent à être données à tous les indépendants qui pourraient se retrouver dans la même situation de détresse que cette jeune femme.

Dans ce contexte humainement très difficile, le ministre des Indépendants et des PME David Clarinval souhaite clarifier certaines informations qui ont été données ce dimanche midi en télévision et pourraient être source d’ambiguïté.

Il rappelle que, sur le plan économique, les starters indépendants comme Alysson bénéficient bien des mesures temporaires de droit passerelle de crise mises en place par le gouvernement fédéral pour faire face aux difficultés liées à la crise du COVID-19. Les starters qui ont été contraints d’arrêter totalement leur activité à partir du 1er novembre 2020 ont donc droit, comme les autres indépendants dans le même cas, au droit passerelle double. Il en va de même pour le droit passerelle de soutien à la reprise.

David Clarinval rappellera cela à chaque indépendant dans un proche avenir au travers d’une lettre qui leur parviendra via leur caisse d’assurances sociales.

En attendant, le ministre rappelle que, s’ils sont en situation de détresse, les indépendants ne doivent jamais hésiter à solliciter de l’aide. Tant les caisses d’assurances sociales – en tant que contact de première ligne – que l’INASTI font en effet, depuis le début de la crise, le maximum pour être à l’écoute des indépendants et les aider à traverser au mieux cette période particulièrement difficile.

C’est dans ce cadre que l’INASTI a mis en place un call center, accessible au 0800/12.018, afin de répondre à toutes les questions des indépendants. Un autre numéro, le 0800/20.118, est quant à lui destiné à tous ceux qui seraient en situation de détresse psychologique, eu égard à la grande difficulté de la période qu’ils traversent.

« Les indépendants ne doivent pas hésiter à utiliser ces numéros s’ils en ont besoin ! », insiste David Clarinval. « Les pouvoirs publics sont là pour les aider au mieux, quelle que soit la gravité de la situation qu’ils rencontrent. Je veillerai à ce que chaque indépendant soit encore mieux informé à ce niveau. Ils doivent toujours s’informer auprès de leur secrétariat social pour être pleinement informés. Par ailleurs, ils franchissent trop rarement les portes du CPAS même s’ils se trouvent dans une situation de besoin. Avec mes collègues Karine Lalieux et Frank Vandenbroucke, je veillerai, dans le cadre de la task force Groupes vulnérables, à ce que les CPAS puissent être en mesure d’accompagner les indépendants actifs ou les indépendants ayant cessé leurs activités et surtout que ces derniers soient mieux informés de l’aide apportée par Les CPAS. »