Skip to main content

Cette semaine, le vice-Premier ministre MR, en charge de l’Agriculture, des Indépendants et des PME, David Clarinval, a dévoilé les priorités belges en matière d’agriculture et PME/indépendants.

Notre pays assumera la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne à partir du 1er janvier, pour une durée de six mois. En tant que président du Conseil des ministres européens de l’agriculture, David Clarinval mettra l’accent sur la souveraineté alimentaire.

La guerre en Ukraine nous a fait prendre pleinement conscience que trop dépendre d’autres continents peut être dangereux pour l’évolution des prix. En ce qui concerne l’agriculture, la souveraineté alimentaire implique  d’une part d’avoir suffisamment de nourriture de qualité pour les citoyens européens, mais aussi d’autre part d’assumer les responsabilités d’exportateurs envers d’autres pays. Comme l’explique le vice-Premier, « c’est aussi permettre aux agriculteurs de disposer de revenus à la hauteur du travail qu’ils effectuent. Des revenus qui permettent de vivre, travailler et d’investir sereinement. Enfin, la souveraineté alimentaire, cela signifie qu’on doit aussi assurer la transition durable de notre alimentation. »

D’autres dossiers clés comprennent les Nouvelles Techniques Génomiques (NGT) et le règlement sur l’utilisation durable des pesticides. David Clarinval soutient que l’innovation, la science, les nouvelles technologies et la digitalisation sont nécessaires pour atteindre la souveraineté alimentaire et une agriculture aussi durable que résiliente. « C’est grâce aux nouvelles technologies génomiques et robotiques, mais aussi à la digitalisation que l’on pourra permettre aux agriculteurs de rencontrer les enjeux du moment », estime Monsieur Clarinval. « Contrairement aux écologistes, je suis certain que c’est grâce à la science que nous arriverons à atteindre notre souveraineté alimentaire. L’erreur fondamentale, ce serait de croire que la solution passerait par la sobriété ou des pratiques ancestrales. »

En matière de PME et d’indépendants, le ministère Clarinval compte présenter le droit passerelle aux Etats membres, et l’ériger au rang de bonne pratique européenne. « C’est quelque chose qui est quasiment unique au monde et qui a fait ses preuves durant la crise sanitaire », rappelle le ministre des Indépendants.

Découvrez l’article dans l’Avenir