Ce 24 janvier, c’est la Journée internationale de l’éducation. L’occasion pour Valérie Glatigny, ministre de l’Education de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de revenir sur ses priorités, dont le renforcement des apprentissages de base.
En 2020, la Belgique a investi 6% de son PIB dans l’enseignement : 28% dans le fondamental, 45% dans le secondaire et 26% dans le supérieur. En moyenne, ces dépenses correspondent au financement de chaque élève/étudiant (tous niveaux d’enseignement confondus), à hauteur de 15.279 €/an. C’est plus élevé que la moyenne de l’OCDE qui est de 11.762 €/an. La Belgique fait donc partie du peloton de tête des pays et/ou régions qui investissent le plus dans leur enseignement.
Malgré ces investissements importants et le dévouement de nos enseignants, les élèves francophones sont à la traîne dans les études internationales qui comparent leurs acquis dans différentes disciplines. Qu’il s’agisse de TIMSS (sciences et mathématiques), PISA (mathématiques, sciences et lecture) ou encore PIRLS (lecture), les élèves de la Fédération Wallonie-Bruxelles n’ont pas de bons résultats.
Un constat à considérer comme un signal d’alarme, qui exige une réaction sans tarder. « Cela doit nous conforter dans la nécessité de focaliser tous nos efforts sur les apprentissages de base et, entre autres initiatives, d’instaurer le test CLÉ pour évaluer les compétences acquises en 3e primaire afin de détecter le plus tôt possible les éventuelles difficultés des élèves, mais aussi conforter les élèves qui ont acquis les compétences nécessaires. L’objectif est de permettre aux enseignants de mettre en place un accompagnement personnalisé pour éviter que ces difficultés ne s’aggravent » explique Valérie Glatigny.
Des conditions propices à la réussite
Mais les mesures envisagées par la ministre libérale ne s’arrêtent pas là. En effet, outre le test CLÉ, le CEB sera également renforcé tandis qu’un soutien personnalisé sera assuré pour les élèves à besoins spécifiques. L’apprentissage des langues n’est pas oublié. Pour favoriser la concentration et l’apprentissage en classe, Valérie Glatigny a également mis en place l’interdiction de l’usage récréatif des smartphones et des appareils connectés à l’école, tandis que le travail sur l’adaptation des rythmes journaliers à la chronobiologie des enfants se poursuit.
Préparer à la transition numérique
Enfin, dans un monde en perpétuel changement, les compétences numériques des enseignants et des élèves seront renforcées, notamment grâce à des nouveaux référentiels de compétences élaborés pour le tronc commun, ou encore à des formations thématiques proposées aux enseignants afin qu’ils puissent enseigner les nouvelles technologies. Autant d’initiatives qui s’inscrivent dans le chantier Réussir la transition numérique.
Les mesures portées par Valérie Glatigny témoignent d’une volonté forte de redresser la barre en matière d’éducation en Fédération Wallonie-Bruxelles. Elles visent non seulement à renforcer les apprentissages de base (lire, écrire et compter), mais aussi à préparer les élèves aux défis d’un monde en constante évolution. En misant sur les apprentissages de base, le bien-être à l’école, l’inclusion, les langues et la transition numérique, l’objectif est de donner à chaque élève les clés pour réussir, s’épanouir et devenir un citoyen actif et qualifié. Un investissement dans l’avenir de tous !